Nanan Aka Brou II (porte-parole des chefs baoulé à Daoukro) : « Nous sommes venus vérifier des rumeurs »

Nanan Aka Brou II, porte-parole des chefs baoulé à Daoukro

Nanan Aka Brou II, chef du canton Ahali (Brobo) et porte-parole des chefs agni, atchan et baoulé à , le dimanche 23 septembre 2018 : « Nous sommes venus vérifier des rumeurs ». Nanan Aka Brou II à Daoukro.

Tous les chefs ici réunis saluent le président et lui disent merci pour tout ce qu'il fait pour la Côte d'Ivoire. Notre Nanan, le président , de son vivant, a subi les injures de certains enfants de ce pays. On l'a insulté. On lui a dit ce qu'il ne fallait pas. Il a dû partir avec de la rancœur.

Et pourtant, aujourd'hui, on ne jure que par son nom. Tout le mode défile sur sa tombe à . Nous pensons qu'il y a lieu de se demander, avec tous les problèmes que nous connaissons, dans ce pays, si le président Houphouët-Boigny n'est pas fâché contre nous, depuis là où il est. Nous devons y réfléchir. Tout récemment, nous venons de perdre l'un de nos dignitaires, le ministre d'Etat .

« En 2010, notre président Henri Konan Bédié nous a invités à Yamoussoukro. Tout le peuple baoulé avait répondu présent à son invitation. Nous nous sommes réunis sur la tombe du président Houphouët-Boigny pour prendre un engagement »

Nous avons Camille Alliali qui est encore vivant mais qui ploie sous le poids de l'âge. Notre seule référence qui nous reste est le président Henri Konan Bédié. C'est lui qui est notre guide, notre miroir que nous ne devons pas laisser briser. Nous effectuons cette visite à Daoukro parce que nous entendons beaucoup de choses qui se disent autour de nous. Nous constatons qu'on veut faire au président Bédié ce qu'on a fait hier au président Houphouët.

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C'est pourquoi, nous sommes venus vérifier les rumeurs que nous apprenons. En 2010, notre président Henri Konan Bédié nous a invités à Yamoussoukro. Tout le peuple baoulé avait répondu présent à son invitation. Nous nous sommes réunis sur la tombe du président Houphouët-Boigny pour prendre un engagement. Si aujourd'hui, le président Bédié nous invite à Yamoussoukro pour aller attacher encore les fétiches et verser de l'eau là-bas, tel que nous avons fait en 2010, nous n'hésiterons pas.

« Nous attendons son mot d'ordre »

Qu'il sache qu'il n'est pas seul. Ce ne sont pas tous les chefs que vous voyez ici, certains viendront certainement encore. A trop tirer la souris, on finit par arracher sa queue. Que le président n'ait pas peur, nous sommes derrière lui. Nous le soutenons. Nous sommes venus lui exprimer notre soutien.

Les chefs ne font pas de la politique, mais à partir du moment où le président Bédié nous avait invités à Yamoussoukro, en 2010 et que nous avons respecté sa parole, nous pensons que chaque fois qu'il nous appelle, nous répondrons présents. Voilà le sens de notre visite à Daoukro, ce matin. Qu'il tienne bon. Nous attendons son mot d'ordre.

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