Opposition ivoirienne : Simone Ehivet et l’appel de Bonoua 2

Simone EHIVET et l’opposition à Bonoua le samedi 21 septembre 2024
Simone EHIVET et l’opposition à Bonoua le samedi 21 septembre 2024 © Crédit photo DR

Simone Ehivet et l'opposition ivoirienne se sont mobilisées à Bonoua pour réclamer des réformes électorales à un an de la présidentielle.

Simone Ehivet et l'opposition ivoirienne ont lancé à Bonoua un appel au gouvernement. Le 21 septembre 2024 à Bonoua, quinze partis politiques ont signé une déclaration conjointe pour réclamer l'ouverture d'un dialogue politique et des réformes électorales à l'approche de l'élection présidentielle.

Les signataires pointent du doigt le système électoral actuel. Ils déclarent : « Le système électoral actuel en Côte d'Ivoire est la source majeure des conflits sociopolitiques qui ont occasionné des crises graves depuis 2000 ». Cette affirmation souligne l'urgence des réformes demandées.

Le document rappelle les démarches antérieures de l'opposition. Le 9 août 2024, un mémorandum conjoint a été signé avec des organisations de la société civile à la maison du PDCI. L'objectif était d'alerter l'opinion publique et d'interpeller le gouvernement sur la nécessité de réformes électorales.

Un appel à la révision du Code électoral

Les partis de l'opposition insistent sur la nécessité de réviser le Code électoral. Ils affirment : « Au moment où l'on s'apprête à aller aux élections de 2025 et de 2026, ce Code électoral ne peut donc demeurer en l'état. Sa révision et sa refonte s'avèrent absolument nécessaires ».

La déclaration critique le Code électoral actuel, adopté en 2020 par ordonnance. Selon les signataires, ce code « a plutôt fait le lit d'un processus électoral biaisé » malgré les promesses de stabilité et de modernité.

Les réformes demandées par l'opposition

L'opposition appelle à plusieurs réformes concrètes. Elles incluent la révision du Code électoral, la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), la révision de la liste électorale, la révision du découpage électoral et la sécurisation du processus électoral.

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Les partis signataires lancent un appel au gouvernement. Ils déclarent : « Nous appelons encore une fois le gouvernement à engager courageusement un vrai dialogue, un dialogue inclusif avec les partis politiques, les organisations de la société civile et l'ensemble des forces vives de la Nation ».

Ce dialogue politique devrait permettre de faire le bilan du dernier dialogue du 4 mars 2022. Il viserait également à aborder les questions liées aux différentes réformes du système électoral.

Les signataires s'engagent à poursuivre leur collaboration. Ils prévoient la préparation d'un mémorandum commun sur les réformes électorales. Ce document servira de base de propositions lors du futur dialogue politique.

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Written by Christian Binaté

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