Selon les investigations du journaliste camerounais Said Penda dans l'affaire du policier agressé, le Tunisien agresseur était sous l'effet de la drogue.
Après recoupement de la vidéo qui a fait le buzz hier sur les réseau sociaux en Côte d'Ivoire, il est apparu que le policier a été agressé alors qu'il tentait d'en savoir plus sur un accident de la route qui venait de se produire à Biétry (Marcory-Abidjan).
Selon mon investigation, l'agresseur du policier était au volant d'une Mercedes qui avait percuté un bus et heurté un motocycliste. De nationalité tunisienne, l'homme, selon la déposition des policiers qui l'ont interpelé était dans un état qualifié de toxico-dépressif. Sur la vidéo, on observe en effet un individu qui tient à peine sur ses deux jambes, tant il est dans un état second.
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Il était visiblement dans un état de grande ivresse, en overdose de drogue ou les deux. Il ne devait en aucune façon prendre le volant dans cet état. Il pourrait passer un moment en prison, pour l'agression des policiers, mais aussi pour avoir mis la vie des usagers de la route en danger…conduite en état d'ivresse.
Le policier agressé a été reçu ce jeudi par le directeur général de la police, le général Kouyaté, qui l'a félicité pour avoir gardé son sang-froid alors qu'il était agressé, mais aussi pour avoir soustrait le chauffard de la vindicte d'une foule qui voulait lui laisser quelques souvenirs de son acte irresponsable et criminel.
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Par contre, le comportement du vigile qu'on voit sur la vidéo n'est pas à encourager. Il est même à condamner. On ne frappe pas quelqu'un dans un État de droit, même pas un criminel. Et la Côte d'Ivoire est désormais un État de droit depuis la chute du criminel de guerre Gbagbo, et l'arrivée d'Alassane Ouattara au pouvoir.
Joignons-nous donc aux congratulations à l'endroit du policier qui s'est comporté comme un flic en démocratie. La Côte d'Ivoire a véritablement changé, positivement.
Ce qui est vrai, est vrai!
