La présidentielle 2025 en Côte d'Ivoire révèle les fractures au sein du FPI. Le parti se déchire entre partisans du RHDP et défenseurs de l'indépendance.
La présidentielle 2025 en Côte d'Ivoire cristallise les tensions au sein de l'opposition. Le 21 septembre 2024 à Abidjan, le Front Populaire Ivoirien (FPI) a exposé publiquement ses divisions internes, révélant des fractures profondes dans le paysage politique ivoirien.
Fernand Dédeh, journaliste ivoirien, décrypte la situation : « Ce samedi 21 septembre 2024, à Abidjan, les dissensions profondes à l'intérieur du parti dirigé par le lion de Moronou sont apparues au grand jour. » Cette observation souligne l'ampleur de la crise au sein du FPI.
FPI : entre RHDP et indépendance
Le secrétariat général du FPI a publié une déclaration réaffirmant son alliance avec le RHDP. Fernand Dédeh rapporte leurs propos : « Nous réaffirmons notre appartenance au partenariat avec le RHDP et militons pour sa consolidation dans la perspective de la présidentielle de 2025, en vue de garantir la paix et la cohésion sociale. »
Cette position tranche avec celle du président du parti. Dédeh ajoute : « Ils reprochent surtout à leur président, d'avoir jugé l'alliance avec le pouvoir caduque de façon unilatérale. » Le journaliste souligne que selon les signataires, cette alliance a permis « la décrispation du climat socio-politique en Côte d'Ivoire et repositionné certains cadres dans les régions ».
L'opposition en quête d'unité à Bonoua
Pendant que le FPI se déchire, d'autres mouvements d'opposition se rassemblent. Fernand Dédeh rapporte : « Pendant ce temps, dix-sept (17) partis politiques et mouvements consolidaient leur cohésion pour des réformes structurelles à la commission électorale et pour des élections crédibles et transparentes en 2025. »
Le journaliste précise : « C'est à Bonoua, chez les Bliman, que Simone et ses partenaires se sont retrouvés. » Il note cependant une absence significative : « Le GPS ne figure pas sur la liste des signataires de la déclaration de Bonoua. »
La CEI poursuit ses préparatifs
Malgré ces divisions politiques, la Commission Électorale Indépendante (CEI) continue ses travaux. Fernand Dédeh rapporte : « Ce vendredi 20 septembre 2024, le président de l'institution a installé à l'ambassade de la Côte d'Ivoire en France, la commission électorale de la Diaspora. »
Le journaliste cite le président de la CEI : « Pour ce qui est des commissions locales ou des commissions dans les représentations diplomatiques, ce sont des personnalités désignées par les partis politiques eux-mêmes. » Dédeh conclut en soulignant l'appel à la neutralité : « Une fois désignés, les membres des commissions doivent se mettre au-dessus des positions partisanes et servir la Côte d'Ivoire. En principe… »
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À l'approche de la présidentielle de 2025, l'opposition ivoirienne se trouve face à un défi de taille : surmonter ses divisions internes pour présenter un front uni. L'évolution de ces dynamiques dans les mois à venir sera déterminante pour le paysage politique ivoirien et l'issue du scrutin.
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