Le président du PPS dénonce une candidature « problématique » de Laurent Gbagbo pour 2025, rappelant son inéligibilité et les risques de troubles.
« Sa candidature est une candidature de vengeance, il veut se venger, parce qu'on l'a emmené à La Haye », déclare Mathias Kakou lors d'une conférence de presse. Le président du PPS met en garde contre les risques liés à cette candidature.
Cette prise de position intervient alors que le PPA-CI a récemment investi Laurent Gbagbo comme son candidat pour 2025, malgré son inéligibilité actuelle.
Une candidature contestée
Laurent Gbagbo reste inéligible malgré sa grâce présidentielle d'août 2022. « Sa candidature est un problème », souligne Kakou, rappelant la radiation des listes électorales et la suspension des droits civiques de l'ancien président.
Le PPA-CI tente néanmoins une « négociation politique », ayant adressé le 15 mars une lettre au Premier ministre pour discuter de la réintégration de Gbagbo sur les listes électorales.
« Quand on va refuser sa candidature, il va créer des troubles pour qu'on accuse M. Ouattara de violent », prévient Kakou. Il évoque également la responsabilité du PPA-CI dans la récente dissolution de la FESCI.
Face à cette situation, le PPS réaffirme son soutien à Ouattara, présenté comme le garant de la stabilité : « Il nous faut un président qui a montré ses preuves face aux défis sécuritaires. »
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