Les Chefs traditionnels en Côte d'Ivoire s'impliquent davantage dans la politique partisane, suscitant des inquiétudes quant à leur neutralité avant l'élection de 2025. Le GPS de Guillaume Soro appelle au respect de la loi sur la neutralité.
Chefs traditionnels en Côte d'Ivoire s'immiscent de plus en plus dans les activités des partis politiques, particulièrement au sein du parti au pouvoir. Cette tendance, observée par le GPS de Guillaume Soro, soulève des questions sur l'intégrité de leur fonction et les risques pour la cohésion sociale.
L'implication croissante des chefs coutumiers dans la sphère politique s'intensifie à l'approche des élections générales de 2025. Elle brouille la frontière entre tradition et politique, compromettant leur capacité à agir comme médiateurs impartiaux au sein de la société.
Conséquences sur la cohésion sociale
L'engagement politique des chefs traditionnels affecte le tissu social ivoirien. En perdant leur impartialité, ces figures d'autorité voient leur légitimité s'éroder, ce qui affaiblit leur capacité à intervenir efficacement dans les conflits.
Leur participation active dans la sphère politique risque de diviser les communautés qu'ils ont en charge. L'alignement avec certaines forces politiques peut créer des fractures internes et exacerber les tensions existantes. La politisation de la chefferie menace de saper le lien social en détournant les chefs de leur mission essentielle de médiation et de cohésion.
Appel au respect de la loi
Face à cette situation, le GPS rappelle l'importance de la loi n° 2014-428 du 14 juillet 2014 portant statut des rois et chefs traditionnels. L'article 6 de cette loi stipule : « Les rois et chefs traditionnels sont soumis aux obligations de neutralité, d'impartialité et de réserve. Ils doivent s'abstenir d'afficher leur appartenance politique. »
Le GPS appelle donc les rois, chefs de province, chefs de canton, chefs de tribu et chefs de village de Côte d'Ivoire à se maintenir en dehors de l'arène politique. En respectant ces obligations légales, ils préserveront leur légitimité et leur autorité morale, tout en restant au service de l'harmonie sociale.
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La neutralité des chefs traditionnels est nécessaire pour prévenir les tensions sociales et maintenir un équilibre entre les traditions et les exigences d'une société moderne et démocratique. Leur rôle de médiateurs impartiaux ne peut être pleinement rempli que s'ils se tiennent à l'écart des jeux politiques partisans.
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