Le président du PDCI, Henri Konan Bédié a dévoilé ses ambitions politiques pour 2020 dans un entretien le jeudi 1er août 2019 dans le journal le Monde.
« Dans la tradition du PDCI, on ne sollicite pas, ce sont les militants qui le font. Le parti décidera entre octobre et le premier semestre 2020 », a déclaré le président du parti démocratique de Côte d'Ivoire, en ce qui concerne sa candidature à la présidentielle de 2020.
« Si on me le demande, je suis un homme de service, un homme qui a suivi une tradition de don de soi, mais nous n'en sommes pas encore là », a-t-il soutenu.
« Je suis un jeune parmi d'autres. En Afrique, il y a des présidents plus âgés que moi et si vous regardez à l'échelle du monde, ils sont encore plus nombreux »
Henri Konan Bédié
Pour Henri Konan Bédié, un homme politique ne s'appartient pas. Il appartient à la communauté dont il a la charge de la destinée. « Je suis président du PDCI-RDA. Ce parti a survécu à toutes les épreuves et vit encore. Par conséquent, tant qu'il me reste les forces physiques et intellectuelles, je continue le travail », a-t-il dit.
A LIRE AUSSI : Bédié-Gbagbo à Bruxelles: les regrets de Ouattara Gnonzié
Concernant l'âge pour briguer la présidence de la République, il s'est voulu clair. « Je suis un jeune parmi d'autres. En Afrique, il y a des présidents plus âgés que moi et si vous regardez à l'échelle du monde, ils sont encore plus nombreux », a-t-il affirmé.
Bédié et le PDCI en route pour 2020
Pour lui, tant que l'on a les ressources intellectuelles et physiques, la question d'âge pour diriger un pays ne se pose pas. Pour ce faire, il estime que dans la perspective de 2020, chaque parti, doit avoir un candidat et en cas de second tour les autres se rangeront derrière le mieux placé. “C'est la formule qui convient lorsque l'on est plusieurs partis à se présenter”, a-t-il indiqué.
A LIRE AUSSI : Bédié-Gbagbo à Bruxelles: voici le communiqué final
M. Bédié soutient être en rupture politique avec le rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) et non avec le président Alassane Ouattara. « Nous nous parlons toujours, entre hommes. D'ailleurs, il me considère toujours comme le chef de sa famille, ce qui signifie que nous n'avons pas d'inimitiés personnelles », a-t-il conclu.