Le prix du cacao en Côte d’Ivoire pour la campagne 2024-2025 suscite l’attention de GPS. Le mouvement de Guillaume Soro réclame une augmentation minimale de 45% du prix bord champ pour les producteurs.
Prix du cacao en Côte d’Ivoire. Le mouvement Générations et Peuples Solidaires (GPS) de Guillaume Soro exige une augmentation significative pour la campagne 2024-2025. Dans sa déclaration n°009, GPS réclame une hausse minimale de 45% du prix bord champ pour les producteurs ivoiriens.
Le Cadre restreint de GPS s’est réuni le samedi 14 septembre 2024 pour examiner plusieurs sujets d’actualité. La question du prix du cacao a particulièrement retenu l’attention du mouvement.
Contexte international du marché du cacao
GPS rappelle que le prix d’achat du cacao en Côte d’Ivoire avait été fixé à 1 500 FCFA le kilogramme en avril 2024. Ce tarif résultait des ventes par anticipation de la récolte pour la période d’avril à septembre 2024.
Le mouvement souligne l’évolution récente du marché international du cacao. GPS note : « Les contrats à terme sur le cacao à New York ont récemment franchi la barre des 7 000 dollars (environ 4 125 000 FCFA) la tonne en raison de récoltes insuffisantes au Ghana et en Côte d’Ivoire, les deux plus grands producteurs mondiaux. »
Comparaison avec les pays voisins
GPS met en avant la décision récente du Ghana d’augmenter le prix du cacao. Le mouvement déclare : « Les autorités du Ghana, deuxième producteur mondial de cacao, ont annoncé, mercredi 11 septembre 2024, une augmentation de 45 % du prix des fèves pour la saison 2024-2025. Avec ce nouveau tarif, le prix du kilogramme de cacao au Ghana passe de 1 128 FCFA à 1 823 FCFA. »
Le mouvement évoque également la situation au Cameroun. GPS indique : « Le Cameroun, troisième producteur africain de cacao, a ouvert sa campagne le premier avec un kilogramme de fèves payé en moyenne à 4 500 francs CFA, soit un peu moins que lors de la campagne écoulée, où le kilogramme de fèves était vendu à 5 000 FCFA. »
Revendication pour les producteurs ivoiriens
Face à cette situation, GPS formule une demande claire. Le mouvement déclare : « Au regard de l’augmentation des prix payés aux producteurs de cacao au Ghana, la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, ne peut rester en retrait. Par conséquent, GPS réclame une augmentation minimale de 45 % du prix bord champ à verser aux producteurs ivoiriens. »
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GPS justifie cette demande par la nécessité de maintenir la compétitivité de la filière cacao ivoirienne. Le mouvement estime qu’une telle augmentation permettrait d’inciter les agriculteurs à investir dans leurs exploitations, contribuant ainsi à atténuer la pénurie de l’offre mondiale.
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