Procès Gbagbo à la CPI : Me Altit sans pitié pour à l’avocate des victimes, voici sa réponse

The Appeals Chamber of the International Criminal Court (ICC) held a hearing on 6 February 2020 to hear observations on the application of Mr Laurent Gbagbo of 7 October 2019, requesting the Appeals Chamber to reconsider its judgment of 1 February 2019 which imposed conditions on the release of Mr Laurent Gbagbo and Mr Blé Goudé following their acquittal.

La réponse Me Altit de l'équipe de défense du Président Gbagbo à l'avocate des victimes de la crise-post électorale à la RLV fait 65 pages (Français).

  1. Enfin, il convient de constater que l'argument de la RLV est fondé sur une prémisse
    fausse : les Juges auraient exigé pour l'accepter comme établie, que la politique soit « énoncée
    de façon formelle » ou « expressément indiquée ».
  2. A l'évidence, ce n'est pas ce qu'ils ont fait. Si ce qu'avance la RLV avait réellement
    été leur approche, ils auraient pu constater que le Procureur lui-même avait admis qu'il
    n'existait aucune preuve directe de l'existence d'un plan commun ou d'une politique visant à
    attaquer la population civile203 pour rejeter d'une façon sommaire son argumentation et que
    considéré que les charges n'avaient pas été prouvées (comme le suggère le Juge Henderson
    dans l'extrait ci-dessus : « en principe, il s'agirait d'un motif suffisant pour rejeter sa
    thèse » 204). Ce n'est pas ce qu'ils ont fait, puisqu'ils ont rédigé un jugement de 950 pages. Les
    Juges ont pris leur travail au sérieux, ils ont examiné entièrement et à fond la preuve du

Procureur. Et c'est à l'issue d'une analyse étendue et approfondie qu'aucune politique visant à
attaquer la population civile ne pouvait même « être déduite des circonstances de l'attaque ».

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  1. Conclusion.
  1. Les arguments non-fondés, la citation à mauvais escient de jurisprudences,
    l'interprétation discutable du jugement d'acquittement, l'ignorance de la structure
    démonstrative retenue par les Juges, la simplification outrancière de la minutieuse analyse de
    la preuve du Procureur que les Juges ont effectuée dans le jugement d'acquittement, et le fait
    qu'à aucun moment la RLV ne prenne la peine d'essayer de démontrer en quoi les erreurs
    qu'elle allègue auraient affecté la décision attaquée, tous ces éléments montrent que ce qu'en
    réalité la RLV reproche aux Juges de première instance c'est d'avoir prononcé un acquittement.

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  1. Cette position rigide semble l'avoir conduite à présenter les choses dans ses
    observations comme s'il n'y avait eu ni procès, ni procédure de « no case to answer », comme
    si les Juges n'avaient pas pu se faire une idée précise de la valeur de la preuve du Procureur et
    comme s'ils n'avaient pas rendu un Jugement motivé, particulièrement détaillé et argumenté,
    long de 950 pages. En définitive, la RLV se livre à un véritable procès d'intention contre la
    Chambre de première instance, allant jusqu'à mettre en cause l'intégrité professionnelle des
    Juges.

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Written by YECLO.com

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