Juge des référés Amouroulaye Cissoko : Parcours d’un magistrat militant

La juge Massafola Méité-Traoré et le juge des référés Amouroulaye Ibrahim Cissoko deux juges des référés du même tribunal (tribunal de première instance du Plateau ()) qui rendent en une semaine, deux décisions contradictoires. A la surprise générale, le dernier cité s'est montré incompétent pour traiter le dossier dont il était saisi par le . Qui est Amouroulaye Ibrahim Cissoko ?

L'affaire continue de faire grand bruit. Le juge des référés Amouroulaye Cissoko du tribunal de première instance du Plateau (Abidjan) s'est déclaré incompétent le mercredi 26 septembre 2018 pour traiter le litige dont il avait été saisi par le PDCI-RDA, suite à l'utilisation frauduleuse de son logo, par le . Amouroulaye Cissoko (Mle 245 126-V), Magistrat du 1er Grade, 2ème Groupe, était conseiller à la cour d'appel de en 2003.

En octobre 2011, il est nommé président du tribunal de première instance de . Ce Magistrat hors hiérarchie, précédemment président du tribunal de Yopougon, a été nommé le 4 août 2017 président du tribunal de première instance d'Abidjan et succède ainsi à Hamed Souleymane Coulibaly nommé conseiller à la Cour suprême. « Je mesure l'honneur qui m'est fait », affirmait Amouroulaye Cissoko en exprimant sa gratitude au président de la République, . « Je voudrais vous rassurer que je mesure l'ampleur de la tâche et dès après cette cérémonie, je me mettrai à la tâche », ajoutait-il.

S'adressant aux magistrats nouvellement affectés (au nombre de 22), il leur soulignait qu'il y avait beaucoup de défis qui les attendaient. Il a dirigé le procès controversé du rapt du Novotel qui s'est ouvert le mardi 31 janvier 2017 à la cour d'assise de Yopougon. En rappelle, Quatre officiers, dont le général et son second, le colonel Jean Aby, sont dans la chaîne de commandement ; deux sont des membres du commando ; et quatre sont des hommes de main qui étaient accusé d'avoir participé à l'assassinat ou à la manipulation des corps.

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Selon les nouvelles autorités ivoiriennes installées après l'arrestation le 11 avril 2012 de , à l'issue de quatre mois de crise post-électorale, les quatre hommes ont été emmenés au palais présidentiel, alors aux mains des forces pro-Gbagbo, torturés et tués. Deux corps avaient été retrouvés fin mai 2011 dans la lagune près d'Abidjan, mais seul le cadavre d'Yves Lambelin avait pu être formellement identifié.

Alors que la défense, par le biais de Me Félix Boblé, réclamait avec insistance la parole à l'ouverture du procès. «L'audience est suspendue pour reprendre demain matin (NDLR mercredi 1er février 2017), à 9 h 30», avait coupé à la surprise des avocats de la défense, le président des assises qui avait repris, leur cours normal au palais de justice de Yopougon.

C'est donc avec un sentiment de colère que les avocats de la défense, qui avaient mis en difficulté l'accusé témoin, Max Tapeko Yoro, poursuivi pour séquestration, disparition de corps et comparaissant libre. La cour d'assise de Yopougon à Abidjan avait condamné les principaux prévenus à des peines allant de 8 à 18 ans de réclusion. Parmi eux : l'ex-général Dogbo Blé qui dirigeait la garde présidentielle en avril 2011.

Karina Fofana

Exclusif / Utilisation frauduleuse du logo du PDCI : La cour suprême se déclare incompétente

Written by Karina Fofana

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