Serges Kassy dresse le schéma entre le président Alassane Ouattara et la CPI au sujet du retour à Abidjan de Laurent Gbagbo.
Alassane Ouattara, depuis tu as annoncé au monde entier que par contumace, tu as fait juger le président Gbagbo, pour braquage de la bceao, tu l'as fait condamner à 20 ans de prison, pendant qu'il était en prison à La Haye, bon maintenant que la CPI où tu l'as envoyé là vient de l'acquitter, et innocente totalement, donc maintenant libre, il dit il va rentrer chez lui, où tu l'as condamné là, comme ça, tu auras la possibilité de l'arrêter, pour lui faire purger la peine de son braquage de la bceao là.
Contre toute attente, depuis la CPI te bipe, une fois, tu prends ton temps pour répondre, et tu dis , tu as entendu, mais tu vas réfléchir.
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La CPI te rétorque, y a pas réfléchir dans ça là hein, ton colis tu nous as envoyé et puis tu dis c'est un criminel là, nous on n'a pas vu dans ton affaire de criminel la hein, donc on t'envoie ton colis, et puis tu n'as pas dit , il a braqué banque, mais prend ton colis et puis vous allez gérer ça chez vous là-bas, mais dans notre main tu veux laisser, et depuis on te bipe tu ne réponds plus, si tu continues, en tout cas un matin, c'est à l'aéroport,Houphouët-Boigny,que tu vas venir le chercher devant les ivoiriens hein.
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Voici la scène, entre Ouattara et la CPI, qui vient de lui écrire à nouveau pour le retour dans son pays du président Laurent Gbagbo.
