Révision liste électorale : Guillaume Soro dénonce un processus biaisé

Guillaume Kigbafori Soro
Guillaume Kigbafori Soro Président de Générations et Peuples Solidaires (GPS) © Crédit photo DR

La révision de la liste électorale en Côte d'Ivoire soulève des inquiétudes chez GPS. Le mouvement de Guillaume Soro critique le calendrier et les conditions de l'opération prévue par la CEI.

La révision liste électorale en Côte d'Ivoire suscite la controverse. Le mouvement Générations et Peuples Solidaires () de dénonce les conditions dans lesquelles cette opération doit se dérouler. Dans sa déclaration n°009, GPS soulève plusieurs points de préoccupation concernant le processus électoral à venir.

Le Cadre restreint de GPS s'est réuni le samedi 14 septembre 2024 pour examiner l'actualité socio-politique. La question de la révision de la liste électorale a occupé une place centrale dans les discussions.

Calendrier et conditions de la révision

GPS constate que la Commission Électorale Indépendante () prévoit de lancer la révision de la liste électorale du 30 septembre au 30 octobre 2024. Le mouvement souligne plusieurs problèmes liés à ce calendrier.

GPS déclare : « Outre le non-respect des délais constitutionnels qui exigent une révision annuelle de la liste électorale, la CEI circonscrit celle-ci à un mois, et ce, en pleine période de rentrée scolaire. » Le mouvement estime que ce timing n'est pas propice à une révision efficace.

GPS ajoute : « La paupérisation des populations, aggravée par les nombreux déguerpissements inopinés, forcés et brutaux constitue une entrave certaine au succès d'une telle opération. » Le mouvement s'inquiète des difficultés que pourraient rencontrer certains citoyens pour participer à cette révision.

Crédibilité de la CEI remise en question

GPS remet en cause la légitimité de la Commission Électorale Indépendante pour mener à bien cette opération. Le mouvement affirme : « Il est évident que la CEI a perdu toute crédibilité en raison de son passif sanglant, avec plus de 500 citoyens tués lors de la dernière présidentielle. »

GPS va plus loin en déclarant : « Il y a certainement matière à suspecter une CEI aux ordres, qui fut complice de la forfaiture électorale de 2020. » Le mouvement exprime ainsi ses doutes sur l'impartialité de l'institution.

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Face à cette situation, GPS formule une demande claire. Le mouvement déclare : « Il est donc impératif d'ouvrir un dialogue afin de définir les conditions d'une élection apaisée et transparente en 2025, conformément à la déclaration des partis politiques de l'opposition et des organisations de la société civile en date du 9 août 2024, à laquelle GPS reste fermement engagé. »

GPS réaffirme son engagement auprès des populations ivoiriennes. Le mouvement conclut en adressant « un message d'espoir » aux citoyens et en réaffirmant « son engagement à leurs côtés dans la lutte contre les inégalités et l'injustice de la pauvreté. »

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Written by Christian Binaté

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