Voici la revue de la presse française du 20 novembre 2020 et les principales informations à la Une de journaux nationaux parus vendredi.
LE FIGARO
Déjà hantée par un sentiment d'incertitude sur l'avenir du monde, la jeunesse de 2020 voit ses rêves bridés par la crise sanitaire et la crise économique qui enfle. « C'est dur d'avoir 20 ans en 2020 », avait reconnu Emmanuel Macron le 14 octobre. Avant même le COVID-19, certains avaient déjà l'impression de vivre la fin d'une époque, rapportent les sociologues Claudine Attias-Donfut et Martine Segalen dans leur essai sur les vingtenaires.
LE MONDE
Annoncé par le chef de l'Etat le 2 octobre, le projet de loi « confortant les principes républicains » a été renforcé après la nouvelle série d'attentats. Les personnes condamnées pour apologie du terrorisme seront inscrites au fichier des auteurs d'infractions terroristes, et soumises à des astreintes. Le projet prévoit un délit de mise en danger de la vie d'autrui pour diffusion d'informations permettant d'identifier ou de localiser quelqu'un. Une partie de l'opposition reproche au gouvernement de se concentrer sur la coercition, et de ne plus aborder la lutte contre les discriminations.
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LES ECHOS
Alors que les dirigeants européens tentent d'apporter une réponse coordonnée à la crise sanitaire, l'urgence de finaliser le plan de relance et le prochain budget 2021-2027 est dans tous les esprits. Or ils butent toujours sur le veto de la Pologne et de la Hongrie, rejointes par la Slovénie, devant un mécanisme qui prévoit de lier les financements européens au respect de l'Etat de droit. Celles-là blâment un dispositif « idéologique » ouvrant la voie à des procédures arbitraires. Dans l'esprit des traités, il s'agit de s'assurer que, lorsque les Etats membres reçoivent des fonds européens, l'Etat de droit dans ces pays fonctionne assez bien pour s'assurer que l'argent sera utilisé de manière conforme aux traités. Parmi les pistes qui sont évoquées pour sortir de l'impasse, figure une arme de dissuasion massive : elle consistait à mettre en place le plan de relance sans ces pays. Mais il serait de très loin préférable de trouver un compromis avec Varsovie et Budapest.
