ACTUALITES DAKAR, 6 novembre 2020 (Yeclo avec Xinhua) — Voici les principales informations à la Une de journaux sénégalais publiés vendredi :
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LE SOLEIL
Le Sénégal importe près de 90% de ses médicaments dont le marché est estimé à 150 milliards de Francs CFA en 2019. Sur cette somme, 80% sont captés par le privé et 20% par le secteur public. Pour inverser cette tendance, le Bureau opérationnel de suivi (BOS) du Plan Sénégal émergent(PSE), travaille sur un projet de relance de l'industrie pharmaceutique. Le BOS a jugé nécessaire de mettre en place un cadre d'action unique qui replace le secteur privé sénégalais au cœur du processus de cet important secteur. Dans le cadre du plan d'actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP 2A), les autorités sénégalaises ont identifié le secteur pharmaceutique comme une des priorités à adresser à l'effet de mettre à l'abri le Sénégal à des risques de pénurie de médicaments de base nécessaire pour préserver la santé des populations.
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L'OBSERVATEUR
En exil à Doha (Qatar) depuis 2016, le fils de l'ancien président sénégalais Abdoulaye Wade (2000-2012), Karim Wade semble aujourd'hui exclu des nouvelles retrouvailles entre le président Macky Sall et la famille libérale. Le candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) à la présidentielle de 2019 est le grand absent de la reconfiguration politique au Sénégal. Au moment où les libéraux font un rapprochement avec les nominations de l'ancien Premier ministre et leader du Rewmi Idrissa Seck à la tête du Conseil économique social et environnemental(CESE) et Oumar Sarr comme ministre, le PDS et son leader Karim Wade est l'élément hors-jeu du match politique. D'autant que de l'autre côté, dans le camp de l'opposition, presque tous les leaders sont sur les starting-blocks.
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LE QUOTIDIEN
L'année scolaire qui vient de démarrer avec la rentrée des enseignants jeudi risque d'être perturbée. Malgré les assurances du ministre de l'Education nationale, Mamadou Talla, soutenant que les avancées ont été notées pour le respect des accords signés, les syndicats d'enseignants sont loin d'être satisfaits. Le 30 avril 2018, après des mois de grève des enseignants réclamant entre autres la fin des lenteurs administratives, le paiement des rappels, l'équité dans le système de rémunération et l'augmentation de l'indemnité de logement, un protocole d'accords a été signé avec le gouvernement sénégalais. Plus de deux ans après, c'est le statu quo à l'exception de l'accord sur l'indemnité de logement qui a été respecté. Les syndicats continuent de se plaindre du non-respect par les autorités sénégalaises des autres points d'accords. Fin