Simone Gbagbo était Adzopé, le 26 octobre 2019 à la cérémonie de retour d'exil d'Emmanuel Monnet où elle s'est prononcée sur la réconciliation et la CEI.
Pour Simone Gbagbo, la crise perdure et elle a divisé les populations. Et cela constitue un problème pour le pays. Pour ce faire, elle préconise l'Union de tous les ivoiriens sans considérations politique, ethnique, ni religieuse en vue de réussir le vivre ensemble.
“On est obligé de se mettre ensemble. Si on rate la réconciliation, on va perdre la Côte d'Ivoire”, a-t-elle averti, ajoutant que “la réconciliation est obligatoire, il faut qu'on y travaille”.
LIRE AUSSI: Jean Bonin: « la réconciliation PDCI et FPI sonne faux »
Selon elle, l'union de son parti avec le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) s'inscrit dans cette logique. Pour cela, elle a chargé les chefs traditionnels de s'impliquer davantage dans le processus de réconciliation car ces derniers sont mieux outillés pour y parvenir.
La deuxième vice-présidente du FPI a réitéré son vœu de voir tous les exilés rentrer au pays. Elle a par ailleurs déclaré que le FPI, sa formation politique sera aux élections l'an prochain.
« Nous serons à toutes les élections. Mais cette CEI n'est pas bonne. Il faut une CEI consensuelle, un découpage électoral accepté de tous » a avancé Simone Gbagbo. Elle a donné les nouvelles fraîches du président LAURENT GBAGBO qui, a-t-elle ajouté, « reviendra très bientôt au pays ». Cette annonce a mis du baume au cœur des populations d'Adzopé.