La rupture entre l'AES et la Cédéao, prévue pour le 29 janvier 2025, annonce une nouvelle dynamique géopolitique en Afrique de l'Ouest. Quels seront les impacts ?
La tension croissante entre l'Alliance des États du Sahel (AES) et la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) représente un tournant majeur pour la région. Alors que la rupture officielle des relations approche, la situation semble se détériorer, avec un climat de tensions et d'accusations mutuelles.
Depuis l'arrivée au pouvoir des juntes militaires au Mali, Burkina Faso, et Niger, l'AES s'engage dans une stratégie d'opposition frontale contre la Cédéao. Loin de tendre la main à la réconciliation, ces régimes exacerbent le climat de suspicion, multipliant les accusations sans fondement, notamment à l'encontre des pays voisins comme le Nigéria et la Côte d'Ivoire. Cette hostilité se manifeste également par des campagnes de désinformation soutenues par des acteurs extérieurs, dont la Russie, exacerbant encore la situation.
Les conséquences de cette rupture risquent de se faire sentir au-delà de la diplomatie, notamment dans la lutte contre le terrorisme et l'insécurité régionale. Les attaques récurrentes, comme celle qui a frappé le Bénin en janvier 2025, soulignent l'urgence d'une coopération renforcée entre voisins. Cependant, l'absence de dialogue entre l'AES et ses voisins de la Cédéao pourrait aggraver la situation sécuritaire, en dépit des appels à l'unité et à la collaboration.
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