En Côte d'Ivoire, Uber, Yango et Heetch sont les seules plateformes autorisées pour les transports VTC. Les autres risquent des sanctions sévères.
Le 28 janvier 2025, une note conjointe signée par le Directeur Général de l'Autorité de Régulation du Transport Intérieur (ARTI), N'Zi Assamoua Désiré, et le Directeur Général des Transports Terrestres et de la Circulation (DGTTC), Oumar Sacko, a informé les usagers des transports publics des nouvelles règles réglementant le secteur du transport avec chauffeur en Côte d'Ivoire. Conformément au décret N°2021-860 du 15 décembre 2021, seules les entreprises Uber, Yango et Heetch sont autorisées à opérer sur le territoire ivoirien en tant que transporteurs VTC (Véhicules de Transport avec Chauffeur).
Cette régulation vise à garantir la sécurité des usagers tout en offrant un service de qualité. Les autorités appellent ainsi les utilisateurs à privilégier ces plateformes pour leurs déplacements.
L'ARTI et la DGTTC ont mis en place cette régulation pour encadrer les activités de transport public particulier de personnes. Le décret N°2021-860 définit clairement les critères d'autorisation des plateformes de VTC, en imposant des exigences strictes en matière de sécurité et de conformité. Dans ce contexte, les plateformes Uber, Yango et Heetch se sont conformes aux normes définies par les autorités, leur permettant ainsi de continuer à opérer légalement en Côte d'Ivoire.
Les usagers sont invités à utiliser exclusivement ces services afin de s'assurer qu'ils bénéficient de conditions de transport optimales, respectueuses des normes de sécurité et de confort.
En revanche, les acteurs qui choisissent d'opérer en dehors de cette réglementation risquent de lourdes sanctions. Les autorités ont annoncé que les plateformes illégales seront désactivées dans un futur proche, y compris leurs opérateurs de poursuivre leurs activités. Cette mesure vise à protéger les usagers contre les risques liés aux transports non autorisés et à maintenir l'ordre dans le secteur du transport en Côte d'Ivoire.
Les sanctions pourront également inclure des amendes et des interdictions d'exploitation pour les plateformes qui ne se conforment pas aux règles en vigueur. Ces mesures soulignent la volonté du gouvernement de réguler strictement ce secteur en pleine croissance, pour le bien-être et la sécurité des citoyens.
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