Tunisie : déjà dix candidats à la présidentielle anticipée du 15 septembre 2019

En Tunisie, l'ISIE a reçu dès le premier jour de dépôt dix dossiers de candidature à la présidentielle anticipée tunisienne du 15 septembre 2019.

Parmi ces candidats à la présidence tunisienne, figurent cinq chefs et dirigeants de partis politiques à savoir : Mongi Rahoui, du Parti des patriotes démocrates unifiés, Mohamed Abbou, secrétaire général du Courant démocrate, Lotfi Mraihi, secrétaire général de l'Union populaire républicaine, , présidente du Parti destourien libre et , président du parti Cœur de la .

LIRE AUSSI: Béji Caïd Essebsi, président de la Tunisie victime d'un grave malaise

Les cinq profils restants se sont portés candidats en tant qu'indépendants. Il s'agit de Mounir Jemii, activiste de la société civile, de Nidhal Kraiem, jurisite, de Hamdi Alaya, indépendant, de Fathi Krimi, sécuritaire et de Nizar Chouk, magistrat.

« Nous nous présentons en tant que porteurs de solutions pour notre patrie, qui nécessite une réelle volonté de réforme », a déclaré Mongi Rahoui, après avoir déposé son dossier.
Pour Lotfi Mraihi, le choix de déposer son dossier au premier jour d'ouverture des candidatures a une signification particulière « pour montrer qu'il est fin prêt pour cette échéance en dépit du changement du calendrier électoral suite au décès de Béji Caïd Essebsi ».

LIRE AUSSI: Koumassi: qui a annulé le meeting des Soroistes ? Le MVCI accuse le RHDP

Quant à Mohamed Abbou, il a estimé que « le président de la République, même s'il est appuyé par son propre parti, doit impérativement être une personnalité source de consensus : le président de tous les Tunisiens indépendamment de leurs appartenances diverses ».

« Les institutions de l'Etat sont une responsabilité majeure, elles doivent être confiées à celui qui sera le plus apte à défendre les lois du pays », a dit Mohamed Abbou invitant ses compatriotes à voter massivement pour un candidat « capable de préserver les acquis de l'Etat de droit et des institutions ».

Première femme candidate à la présidence tunisienne, Abir Moussi a affirmé avoir bénéficié d'un parrainage citoyen. Elle a assuré que son programme « repose sur le changement de la Constitution et du système politique qui a affaibli les centres de décision et les institutions de l'Etat et déstabilisé le gouvernement ».

LIRE AUSSI: Bédié-Gbagbo à Bruxelles: les regrets de Ouattara Gnonzié

« Je suis parfaitement confiante en ma personne et au parti que je dirige dont la création remonte à 100 ans », a-t-elle souligné.

Chef de parti, homme d'affaires et propriétaire de chaîne de télévision privée, Nabil Karoui est le candidat le plus controversé en raison d'éventuels conflits d'intérêts. Il a salué ce qu'il a qualifié de « democratie glorieuse » en Tunisie, « et ce grâce au défunt président Caïd Essebsi et son souci de protéger, jusqu'au bout, la Constitution et les libertés et de rejeter toute forme d'exclusion.

Du côté des indépendants, Nidhal Kraiem, titulaire d'un doctorat en droit, pense que « malgré ses prérogatives limitées, le président de la République peut avoir un rôle primordial et vital dans la promotion des investissements envers la Tunisie grâce à ses répertoires diplomatiques ».

Written by Hind Talha

Kristalina Georgieva, future patronne du FMI ?

Jeannot Ahoussou: « 2020 doit être une opportunité de nous concilier »