Une infirmière mise en examen pour meurtres de patients à la clinique Sainte-Anne

A picture taken on October 19, 2016, at Place de la Republique, in Paris, shows orange police armbands on a person arm during a rally of French police officers protesting over mounting attacks on officers. - Dozens of French police officers demonstrated Tuesday night in and around Paris and in the southern city of Marseille, the second wildcat protest in as many days over mounting attacks on officers. Around 400 off-duty officers demonstrated outside a police station in the suburb of Evry, near a town where a firebomb attack on a squad car earlier this month left one officer fighting for his life. (Photo by BERTRAND GUAY / AFP)

Une infirmière de Strasbourg fait face à des accusations graves. La justice enquête sur deux décès suspects survenus à la clinique Sainte-Anne entre décembre 2022 et mars 2023.

Strasbourg fait face à une affaire judiciaire impliquant le personnel soignant. Une infirmière de la clinique Sainte-Anne est mise en examen pour « meurtres sur personnes vulnérables ». Le parquet de Strasbourg a annoncé cette information le mardi.

L’enquête porte sur deux décès survenus à la clinique Sainte-Anne. Un patient de 92 ans est décédé en décembre 2022, suivi d’un autre de 53 ans en mars 2023. Ces événements ont conduit à l’ouverture d’une information judiciaire contre X le 7 juillet 2023.

Mesures judiciaires

L’infirmière a été mise en examen le 24 mai et placée sous contrôle judiciaire. Elle a interdiction d’exercer sa profession. Alexandre Chevrier, procureur de la République par intérim, précise que « les faits reprochés sont contestés » par la soignante.

La rédaction vous conseille

Les investigations se poursuivent. Selon BFM Alsace, les faits se seraient produits dans le service d’oncologie. Les décès seraient liés à « une surdose de sédatif ». L’infirmière affirmerait avoir voulu soulager la douleur des patients, sans intention de les tuer.

Les derniers articles sur YECLO

Written by Colombe Blanche

Louise Mushikiwabo, SG-OIF

Francophonie : la Guinée réintégrée l’OIF après trois ans de suspension

CPI

CPI et Côte d’Ivoire : un départ qui soulève des interrogations