Baltasar Ebang Engonga se trouve au centre d'un scandale sanitaire et Sextapes qui secoue les hautes sphères du pouvoir à Malabo.
Le scandale des sextapes de Baltasar Ebang Engonga, surnommé Bello, bouleverse la Guinée équatoriale. Selon Jeune Afrique, plus de 400 vidéos intimes ont été découvertes sur les appareils électroniques du directeur de l'administration fiscale. Ces enregistrements, réalisés dans son bureau officiel avec le drapeau national en arrière-plan, impliquent des épouses de hauts dignitaires du régime.
La découverte du VIH
L'affaire prend une tournure sanitaire avec la révélation de la séropositivité de Baltasar Ebang Engonga. Les autorités équato-guinéennes ont confirmé que le haut fonctionnaire, porteur du VIH/sida, aurait potentiellement exposé ses partenaires à la contamination. Cette information amplifie la gravité du scandale et soulève des questions de santé publique.
« Il est l'un des hommes les plus puissants du pays, à qui la famille a confié les cordons de la bourse et de l'administration fiscale », rapporte un témoin cité par Jeune Afrique. Les investigations ont débuté en octobre 2023, après la découverte de virements suspects vers des comptes aux îles Caïmans. La perquisition de ses appareils électroniques a révélé l'existence des vidéos compromettantes.
Les femmes concernées
Le scandale touche l'élite du pays. Parmi les personnes impliquées figurent l'épouse du superviseur de la sécurité présidentielle, Jesús Edu Moto Mangue, et une proche du ministre de la Sécurité publique, Nicolás Obama Nchama. L'épouse du ministre Antonio Oburu Ondo apparaît également dans ces enregistrements.
Les répercussions sanitaires
Les autorités sanitaires équato-guinéennes ont lancé une enquête épidémiologique. La possible transmission du VIH à des partenaires équato-guinéennes et camerounaises inquiète les responsables de santé publique. Le vice-président Teodoro Nguema Obiang Mangue a convoqué une réunion de crise avec les personnes concernées.
« On parle de centaines de femmes, parfois liées à la famille Obiang et au gouvernement », précise une source citée par Jeune Afrique. Cette situation sanitaire préoccupante s'ajoute aux implications politiques et sociales du scandale. Bello reste détenu à la prison de Black Beach pendant que l'enquête se poursuit.
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L'affaire dépasse les frontières nationales et atteint l'Unesco à Paris, où travaille Marisa Nlang Engonga Esono, sœur de Bello, au sein de la délégation permanente de la Guinée équatoriale. Le vice-président Teodorín a annoncé des sanctions : « Les relations sexuelles sont interdites dans les bureaux », a-t-il déclaré, laissant présager des mesures plus sévères.
Cette affaire mêlant scandale sexuel, détournement de fonds et crise sanitaire ébranle les fondements du pouvoir en Guinée équatoriale. Elle pourrait modifier les équilibres politiques dans la perspective de la succession du président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.
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