George Weah a décidé le lundi 6 septembre 2021, de renforcer la sécurité dans les zones frontalières de la Guinée après le coup d'Etat.
Il a fait cette exhortation lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité nationale, dans le but d'examiner les ramifications sécuritaires et politiques que les crises militaires et politiques dans la Guinée voisine pourraient avoir sur le Liberia, rapporte l'Agence de presse libérienne (LINA).
Le Président Weah a également ordonné que les patrouilles habituelles soient renforcées par les forces de sécurité concernées qui sont déjà présentes dans les zones frontalières.
Présidant cette réunion d'urgence, le commandant en chef des forces armées du Liberia a déclaré que ces mesures sont destinées à protéger l'intégrité territoriale du pays et à le mettre en mesure de faire face à tout éventuel afflux frontalier de citoyens guinéens qui pourraient vouloir y chercher refuge.
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Weah a indiqué qu'il reste engagé avec ses collègues dirigeants ouest-africains dans le cadre de l'Autorité des chefs d'État et de gouvernement de la CEDEAO à intervenir pour mettre fin à l'impasse sécuritaire et politique dans la Guinée voisine.
Le dirigeant libérien a condamné, dimanche 05 septembre 2021, la prise de pouvoir militaire à Conakry et a appelé au strict respect des protocoles de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance qui abhorrent un tel ascendant inconstitutionnel sur le pouvoir de l'État dans la sous-région.
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Parallèlement, un sommet extraordinaire de l'Autorité des chefs d'État et de gouvernement de la CEDEAO doit se tenir le jeudi 9 septembre 2021 à Accra au Ghana pour examiner la crise sécuritaire et politique en Guinée et adopter une approche et une stratégie communes dans l'intervention de l'organe régional.
