La progression de la pandémie du Covid-19 en Côte d'Ivoire met les plus farouches opposants d'accord : c'est le cas de Saïd Penda et Simone Gbagbo.
Dans une déclaration publiée hier [lundi 23 mars 2020, NDLR], dont j'ai obtenu une copie, la future ex-épouse Gbagbo appelle l'ensemble de la société ivoirienne à observer une trêve politique :
« il est indispensable de l'autre côté que le peuple, les associations de la société civile et toute l'opposition politique acceptent d'observer une trêve en suspendant la manifestation de leurs colères légitimes jusqu'à ce que la victoire contre le Coronavirus soit remportée (…).
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Pour aller à des élections transparentes et justes, écrit encore Simone Gbagbo, il faut que la nation, le peuple et les citoyens soient en vie ».
L'ex-première dame ivoirienne conclut son propos en toute sagesse : « dans ces moments difficiles où l'humanité est en péril, l'union sacrée des filles et des fils de la Côte d'Ivoire est une nécessité impérieuse ».
Ce qui est vrai, est vrai !
Nota : c'est sûrement la première fois que je ne fais aucun commentaire négatif sur Simone Gbagbo. La gravité de la situation nous oblige à taire nos différences, à refouler nos vieilles rancœurs, et à soutenir le gouvernement dans ces moments difficiles.
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