A Dabou, la désobéissance civile a viré aux affrontements communautaires entre les ethnies Adjoukrou et Malinké, le pic a été atteint ce mercredi 21 octobre 2020.
Depuis le lundi 18 octobre, les populations de la ville de Dabou ne ferment plus les yeux, terrés dans leurs maisons. On dénombres plusieurs victimes tailladées à la machette et de nombreux dégâts matériels. Des images de terreur de personnes pressentant des lésions béante ont été relayées sur les réseaux sociaux.
Selon des témoins joints par téléphones, tout à commencé le lundi 19 octobre quand des manifestants se réclamant de l'opposition sont sortis pour protester contre la candidature du président sortant Alassane Ouattara pour le scrutin du 31 octobre 2020. Objectif, mettre en application le mot d'ordre de la désobéissance civile lancés par la coalition unies des partis de l'opposition ivoirienne.
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« A leur suite, une contre manifestation des jeunes du Rhdp armés de gourdins, de machettes et autres armes blanches, ont pris en chasse les jeunes de l'opposition. Plusieurs personnes ont été blessées à la machette dont une jeune fille », rapporte un témoin sur place.
» Précisons que dans la matinée du Lundi et du Mardi, les villages de Lopou, Kpass et Yassap ont été attaqués par des jeunes du RDR avec des armes à feu faisant plusieurs morts. Si nous publions les images réelles de la ville certaines âmes sensibles succomberont donc arrêtez de dire qu'on propage la haine. Nous ne pouvons pas rester muets face à ce drame donc nous dénonçons pour que les vraies forces de l'ordre interviennent pour mettre fin à la barbarie du RDR dans la zone », ajoute un internaute.
Depuis le jeudi 15 octobre 2020, date de la phase active de la désobéissance civile, le thermomètre de la situation sociopolitique ivoirienne a connu une hausse considérable de plusieurs degrés. Une désobéissance civile marquée par des blocages des voies d'accès à certaines villes, commerces et banques fermés, des cartes d'électeurs déchirées ou brulées, affrontements entre populations et forces de l'ordre, bâtiments saccagés, vandalisés et incendiés conduisant même souvent à des conflits intercommunautaires.
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A Daoukro, ce matin, les magasins et lieu de services sont restés fermés, les accès à la ville obstrués. Même constat à Bongouanou, épicentre des dernières violences que le pays a connu ces derniers jours.
Notons que le Ministre de l'Administration du Territoire et de la Décentralisation convie les partis et groupements politiques ayant pris part au dialogue politique sur le processus électoral 2020, à une séance de travail placée sous la présidence effective de Monsieur le Premier Ministre, le mercredi 21 octobre 2020 à 11 heures, dans la salle C de la Primature.
