Pour l'organisation des élections en Côte d'Ivoire, la Commission Électorale Indépendante (CEI) a encouragé les partenaires à passer au décaissement.
Ce jeudi 23 avril 2020, lors de la première réunion du comité de pilotage du projet d'appui aux élections en Côte d'Ivoire, à Abidjan, le président de la CEI, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert a invité les partenaires ayant fait des annonces de contribution au processus électoral ivoirien de “passer très vite au décaissement pour qu'on puisse appuyer et avoir des élections transparentes, inclusives et apaisées”.
“Votre appui et votre accompagnement efficaces contribueront, sans aucun doute, à renforcer l'efficience de notre Institution, l'organisation d'une élection présidentielle en toute transparence et impartialité”, a déclaré Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, ajoutant que c'est l'Etat qui finance la plus grande partie du budget.
Selon le président de la CEI, le Covid-19 a un impact très réel sur le chronogramme des préparatifs du processus électoral. Mais, a-t-il précisé, “comme les élections, c'est un exercice de souveraineté de l'Etat, il revient à l'Etat de décider de la date du scrutin”.
LIRE AUSSI : CEI: l'UE chez Coulibaly Kuibiert pour préparer déjà 2020
Pour aboutir à un processus qui reste inclusif, les membres du comité de pilotage du projet d'appui aux élections en Côte d'Ivoire ont examiné dans le détail différents scénarios, mais la décision finale revient à l'Etat selon le cadre juridique qui existe dans le code électoral.
En novembre 2019, le gouvernement ivoirien a demandé une mission d'évaluation des besoins électoraux par le secrétaire général des Nations Unies. Ce qui a permis qu'un programme d'assistance électoral devrait être mis en place pour appuyer la commission électorale. Ce programme est exécuté par le PNUD avec deux structures de gouvernance dont le comité de pilotage qui regroupe les différents ministères du gouvernement, la CEI et le système des Nations Unies et tous les partenaires bilatéraux et multilatéraux, rappelle-t-on.
