Gagnoa: libération des 3 infirmiers arrêtés suite à la mort d’un patient

Les trois infirmiers du CHR de arrêtés après qu'un patient indigent ait trouvé la mort non loin de l'hôpital ont été libérés le mercredi 5 juin 2019.

« Ce n'est parce qu'il y a eu mort d'homme, qu'il faut les poursuivre », a déclaré la cour, estimant que le mal qui a entrainé le décès du patient en dehors de l'hôpital, ne résulte pas de la non assistance par l'infirmière Abbé Marie et de l'éducateur spécialisé Douyou Paul et ne saurait constituer donc un homicide involontaire.

L'autopsie pratiquée sur l'individu a conclu à une mort due à une anémie sévère.

Selon le tribunal, « le délit de non-assistance à personne en danger ne saurait être établi», en ce concerne l'assistant social de l'hôpital, vu que   M. Douyou Paul ne pouvait pas connaitre de l'état de péril du malade qui venait de recevoir deux doses de ‘Novalgin', pour soulager l'hernie aigüe dont il  souffrait.

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La cour a donc conclu que l'agent du service social a porté assistance à l'individu, en décidant de l'accompagner hors de l'hôpital dans un fauteuil.

« Ce n'est parce qu'il y a eu mort d'homme, qu'il faut les poursuivre »

Concernant l'infirmière, le tribunal estime qu'elle ne peut être coupable de « n'avoir pas soulagé le malade » reçu le vendredi 03 mai vers 07H30 au Chr de Gagnoa, vu qu'à l'analyse du dossier, « il n'y a jamais eu de refus d'assister le patient ».

Une amende aux infirmiers arrêtés au CHR de Gagnoa

Le troisième prévenu, l'infirmier Koné Bangaly, qui avait été écroué à la prison civile de la ville, en même temps que les deux autres, avait bénéficié d'une libération le mercredi 29 mai, vu qu'«aucune charge n'a été retenue contre lui ».

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Le procureur avait requis trois mois de prison avec sursis et 100 000 FCFA d'amende à chacun des deux prévenus à la barre.

Les trois vigiles en poste au Chr le vendredi 03 mai, jour du drame, et qui avaient été gardés à vue, avaient été libérés dès la fin de la garde à vue au commissariat.

Written by Hind Talha

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