Voici les principales informations avec le Président du PDCI, Henri Konan Bédié à la Une de la revue de la presse ivoirienne parus ce mardi 11 juin 2019.
FRATERNITE MATIN
Le gouvernement ivoirien a condamné dans une déclaration samedi des propos d'Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, ex-allié au pouvoir) sur les étrangers. Pour le gouvernement, « ces propos d'une extrême gravité, appelant à la haine de l'étranger, sont de nature à mettre en péril, au-delà de la paix et de la cohésion sociale l'unité nationale et la stabilité du pays ». Le gouvernement tient à rappeler que l'instrumentalisation de la haine de l'étranger par le président Henri Konan Bédié et les dérives qui en ont résulté ont été à la base des différentes crises que notre pays a connues depuis le décès du président Félix Houphouët-Boigny, selon la déclaration lue par Sidi Touré, le porte-parole du gouvernement.
SOIR INFO
Dans un contexte de résurgence et de recrudescence de violences verbales et physiques, de discours tribaux, depuis Daloa, la ministre de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de la Lutte contre la pauvreté, a lancé samedi un appel d'apaisement à la classe politique. Pour la ministre Mariatou Koné, les ambitions politiques sont légitimes mais « nul n'a cependant le droit de jouer avec le destin d'un peuple ou d'hypothéquer l'avenir d'une nation ». Elle a exhorté les populations et la classe politique ivoirienne à s'approprier les expressions « terre d'espérance », « pays de l'hospitalité » et « patrie de la varie fraternité » contenues dans l'hymne national de la Côte d'Ivoire.
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L'INTER
Va-t-on vers une poursuite judiciaire ou une tentative d'arrestation du président du PDCI, Henri Konan Bédié suite à sa sortie de la semaine dernière sur les étrangers en Côte d'Ivoire ? Rien n'est exclu a priori, eu égard aux réactions des tenants du pouvoir qui pleuvent. Ces cas probables ont été clairement affichés dans le communiqué du gouvernement signé notamment du ministre de la Communication, Sidi Touré, puis repris avec précision par l'ancien ministre des Droits de l'Homme, et ex-porte-parole du RDR, Joël N'guessan, qui pense que c'est « peut-être que le moment de le contraindre au silence, car malgré son âge avance, il n'a ni la sagesse ni l'intelligence de ses propos ».
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Revue de la presse ivoirienne du 11 juin 2019
Depuis Botro, Sidi Touré, porte-parole du gouvernement : « il ne faut pas faire comme Bédié et tous ceux qui agissent comme lui », reprend L'Intelligent d'Abidjan. « Le PDCI dit qu'il ne faut pas fuir le débat sur la nationalité », rétorque au même moment Jean-Louis Billon dans les colonnes du même confrère. Ce qui fait écrire à Notre Voie que « Bédié lâche une bombe » et met « la République en transe ». Selon Soir Info, l'ancien président Bédié est « sérieusement » menacé par le gouvernement après sa dernière sortie. M. Bédié « assume tout » sur cette affaire, révèle Le Nouveau Réveil. Ce qui fait dire à Le Quotidien d'Abidjan que le PDCI accepte de faire le grand déballage sur l'affaire « orpaillage clandestin et fraude sur la nationalité ivoirienne».
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