Un affrontement à la machette entre ‘'Gnambro'' et syndicalistes a eu lieu le mardi 26 février 2019 à la Riviera palmeraie après barrage. L'origine de cette bagarre généralisée qui s'est soldée par la mort d'un syndicaliste, est le contrôle de territoire.
Selon des personnes interrogées sur place, tôt le matin, des ‘'gnambro'' (jeunes chargeurs) venus d'Abobo, armés de machettes et de couteaux, s'en sont pris aux éléments d'un autre Syndicat, chargés de l'encaissement dans les différentes aires de stationnement de Cocody.
A en croire la même source, les ‘'Gnambro'' avaient parfaitement organisé leur plan d'attaque. En effet, ils s'étaient divisés en plusieurs sous-groupes, leur objectif étant de mettre la main sur l'ensemble des gares de la commune de Cocody. Du quartier Mahou en passant par la Palmeraie, tout a été passé au peigne fin. Depuis plusieurs décennies, les ‘'Gnambro'' font payer des droits de passage, taxes et autres aux honnêtes citoyens exerçant dans le domaine du transport au nez et à la barbe de l'Etat.
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Où est donc l'Autorité organisatrice de la mobilité urbaine dans le Grand Abidjan dénommée Grand Abidjan Mobilité (GMA) annoncé le mercredi 30 janvier 2019 en conseil des ministres ? Ce décret qui était censé mettre de l'ordre dans le secteur du transport intérieur. Depuis quelques années, le secteur du transport échappe au contrôle des autorités en charge de sa réglementation. Dans ce secteur, c'est la jungle où chauffeurs et syndicats se livrent une ‘'guerre'' sans merci.
A ceux-là, se sont ajoutés les‘'gnambro'', qui se disent chargeurs de véhicules qu'on retrouve sur plusieurs carrefours. En clair, le milieu du transport est pris en otage par le phénomène des syndicats et des ‘' gnambro''. L'indiscipline dans le milieu du transport peut être réglée s'il y a une volonté politique réelle. Certains permis de conduire sont délivrés sans rigueur alors que ce milieu est du ressort du ministère des transports. L'un des épineux problèmes est surtout le mauvais état des routes qui est aussi du fait des autorités.
Karina Fofana
