Composée de plus de 10 partis politiques et d'associations, l'alliance Action républicaine pour le progrès (ARP) a vu le jour le 7 juin 2019 au Mali.
Cette coalition qui se veut un nouveau pôle de soutien au président malien en dehors de l'actuelle majorité, propose une nouvelle respiration politique, car ne se reconnaissant plus dans l'actuel regroupement de la majorité présidentielle, Ensemble pour le Mali (EPM).
« Il est nécessaire aujourd'hui pour passer à l'étape de la stabilisation et de la réalisation des réformes, que des identités s'affirment dans la cohérence. Nous recherchons la cohérence et l'efficacité, et c'est dans ce sens que nous situons notre action », explique Tiéman Hubert Coulibaly, ancien ministre malien des Affaires étrangères et président en exercice de l'ARP.
A LIRE AUSSI : Démission de Cheick Sako, ministre guinéen de la Justice
Pour soutenir efficacement le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) et son Premier ministre, Boubou Cissé, l'ARP évoque les grandes questions politiques qui ne concernent pas seulement le Nord du Mali, mais aussi le Centre et même le Sud, des questions sociales qui méritent d'être traitées et faire en sorte que le gouvernement puisse être en meilleure posture afin d'y apporter des réponses. « Tout cet agenda nécessite beaucoup plus de cohérence », ajoute Tiéman Hubert Coulibaly.
La nouvelle alliance a déjà signé, peu après sa création, un accord politique avec le Premier ministre.
