Le journaliste camerounais Saïd Penda fait une analyse personnalités publiques ivoiriens, à la notoriété reconnue à savoir Guillaume Soro et Blé Goudé.
Ci-dessous l'intégralité de son analyse
J'ai étudié quatre personnalités publiques africaines, à la notoriété reconnue, dans leur pays ou même au niveau continental, pour illustrer cette nouvelle génération d'hommes politiques qui n'ont jamais fait carrière ailleurs qu'en politique. Dans cette 1ère partie, nous allons nous intéresser à l'Ivoirien Guillaume Soro et au Sud-africain Julius Malema.
En Côte d'Ivoire, Guillaume Soro et charles blé (un criminel de guerre ne mérite aucune majuscule de notre part), ont ceci de commun qu'ils n'ont jamais brillé par leur cursus scolaire. Ils ont assez difficilement obtenu une licence (bac+3). Dans l'un des cas, comme je l'ai découvert dans mes discrètes discussions avec des enseignants de l'époque, il a même fallu accorder la licence à l'intéressé alors que ses notes étaient plutôt médiocres.
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Il s'agissait d'ôter à l'individu la possibilité de continuer à résider en résidence universitaire et de se prévaloir de la qualité d'étudiant pour poursuivre une activité syndicale au sein de la FESCI (Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d'Ivoire). L'autre caractéristique de ces deux anciens responsables de la FESCI c'est qu'ils se sont retrouvés à la tête de grosses fortunes, alors qu'avant qu'ils ne soient propulsés au-devant de la scène politique, à la faveur de la crise qu'a connue leur pays, ils n'ont jamais travaillé. C'était donc de simples chômeurs, pauvres.
Guillaume Soro, l'ex-président de l'Assemblée Nationale ivoirienne, qui n'a donc jamais travaillé avant de devenir le patron de la rébellion ivoirienne, est aujourd'hui à la tête d'une colossale fortune estimée à plusieurs centaines de milliards de CFA. Nous n'avons pas encore achevé notre évaluation de son patrimoine caché sous des prête-noms ou dissimulé dans des paradis fiscaux et nous en parlerons peut-être avec plus de détails dans un prochain post ou au cours du procès en diffamation qu'il voudra bien intenter contre nous.
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Pourtant, avant de prendre la tête de la rébellion ivoirienne, ce monsieur n'avait pas un seul sous. Je connais même l'identité de celui qui lui ont payé son transport pour rejoindre le Burkina Faso, puis le nord de la Côte d'Ivoire au moment où avait éclaté la rébellion dont il prendra plus tard la tête. C'est dire combien était démuni celui qui traite avec condescendance ceux qui ont sûrement fait sa fortune et insulte aujourd'hui une république si bienveillante avec lui…L'immense fortune de Guillaume Soro, il la doit exclusivement aux différents trafics illégaux au sein de la rébellion et à d'autres coups tordus.
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Mon conseil à ces arrogants nouveaux riches : soyez humbles et discrets. C'est ce à quoi l'origine peu glorieuse de votre fortune vous soumet. Il parait que Guillaume Soro arrache des voitures par lui offertes à certains de ses anciens compagnons? Il a déjà oublié que son transport vers le fief de la rébellion qui allait faire de lui le milliardaire qu'il est devenu aujourd'hui a été payé par quelqu'un qui ne lui a jamais rien demandé en retour. Un peu d'humilité jeune homme. Dieu n'aime pas l'arrogance.
