NEW YORK (Nations Unies), 5 janvier (Xinhua) — Le représentant permanent adjoint de la Chine auprès des Nations Unies, Dai Bing, a appelé à la prudence sur la question de l’utilisation des armes chimiques en Syrie.
La Chine note que la Syrie a exprimé à maintes reprises sa forte volonté de coopérer avec le secrétariat technique de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), et que les deux parties ont, via consultation, clos trois dossiers en suspens liés à la déclaration initiale, a-t-il indiqué.
Le caractère constructif de la Syrie et les résultats de l’engagement entre les deux parties méritent d’être reconnus. La Chine les encourage à continuer de travailler à des avancées positives sur d’autres questions en suspens, a déclaré le diplomate chinois au Conseil de sécurité, ajoutant que les rapports de l’OIAC seront en mesure d’établir une chaîne complète de preuves sans faille, faute de quoi son objectivité, sa neutralité et son autorité pourraient être remises en question.
Forcer une action constituerait une erreur à ce stade. Le secrétariat technique de l’OIAC devrait encourager des discussions exhaustives sur les points d’interrogation concernant les rapports, afin chercher à convaincre avec des analyses basées sur la science et des informations concrètes. C’est le seul moyen de mettre en œuvre la résolution du Conseil de sécurité 2118 et de préserver l’autorité de l’OIAC, selon M. Dai.
Sur la question des armes chimiques, la position de la Chine a toujours été constante. Elle s’oppose fermement à l’utilisation de ces armes à quelque fin que ce soit par un pays, une organisation ou un individu, en toute circonstance. Leur utilisation présumée doit faire l’objet d’enquêtes et être traitée de manière impartiale et objective, sur la base de preuves concrètes et des dispositions de la Convention des armes chimiques, a-t-il affirmé. Fin
