Lutte contre la corruption: le président de la HABG visite l’École de la Magistrature, INFJ

N'golo Coulibaly a effectué le 9 août 2022 à Yamoussoukro, une visite à l'École de la Magistrature de l'Institut national de Formation judiciaire (INFJ).

Dans le cadre de l'expérimentation des modules de formation portant sur la lutte contre la corruption et les infractions assimilées dans l'enseignement supérieur et dans les écoles de formation des fonctionnaires et agents de l'État, le président de la Haute Autorité pour la bonne Gouvernance (), N'golo Coulibaly, a effectué, le mardi 09 août 2022 à Yamoussoukro, une visite à l'École de la Magistrature de l'Institut national de Formation judiciaire (INFJ) où se déroule une formation du 09 au 12 août 2022. »

Les magistrats sont en première ligne de la lutte contre la corruption et les infractions assimilées. Nous voulons que vous soyez des sachants en matière de prévention et de lutte contre la corruption.

Car, c'est vous qui allez aider la société à distinguer l'ivraie du bon grain et aider le pays, à votre humble niveau, à se débarrasser de ce fléau qui amoindrit les recettes publiques « , a dit N'golo Coulibaly aux 43 auditeurs de première année de l'École de la Magistrature.Après avoir assisté à une séance de formation, le président de la HABG s'est dit satisfait de l'engouement des apprenants.

« C'est une expérimentation que nous allons réussir ensemble. Il faut que nous arrivions à combattre victorieusement la corruption et les infractions assimilées.

Nous sommes très satisfaits de la formation sur le module de lutte contre la corruption et les infractions assimilées dispensée aux auditeurs de l'École de la Magistrature qui seront amenés à juger des cas de corruption », s'est-il réjoui.

N'golo Coulibaly a félicité toute l'équipe d'encadrement, non sans encourager les apprenants à s'approprier les notions de corruption et d'infractions assimilées, à travers cette formation expérimentale qui, plus tard, sera élargie à tous les niveaux de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur.

Selon le formateur, Jacques Achiou III, par ailleurs directeur de la sensibilisation et de l'éducation à la HABG, la formation dure trente heures et est dispensée en une semaine de façon magistrale, en y intégrant des mises en situation.

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« Pour l'École de Magistrature, ce module va permettre à nos apprenants d'intégrer les notions de probité, d'honnêteté et d'intégrité. Les juges bénéficient de cet enseignement qui leur permet de connaître la corruption sous ses différentes manifestations afin de pouvoir détecter le type d'infractions auquel leur secteur fait face », a-t-il expliqué.

Au sortir de cette formation, a indiqué le formateur, il faut que ces auditeurs soient eux-mêmes capables, non seulement de comprendre le dispositif juridique et institutionnel mis en place contre la corruption, mais aussi de savoir que l'intégrité du juge est partie prenante de la lutte elle-même.

« Pour qu'on ait un système robuste, il faut des juges intègres », a-t-il ajouté.

Pour lui, introduire l'enseignement de la lutte contre la corruption à l'école dès le bas âge va susciter une saine émulation chez les nouveaux apprenants qui vont être imperméables à la corruption et lutter contre ce phénomène.

Pour Safiatou Kouyaté, auditeur de justice, ce module représente un intérêt parce que que la justice est le pilier fondamental de la lutte contre la corruption.

« Par exemple, le cours sur la déontologie met l'accent sur l'intégrité du magistrat. Cela est très important car l'intégrité permet au magistrat d'avoir la confiance des populations et d'exercer dans la dignité et l'indépendance », a-t-elle soutenu.

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Quant à Amoikon Frédéric Israël Tanoh, délégué de la promotion 2022 des auditeurs de la Magistrature, il a salué l'enseignement de ce module. « Pour nous auditeurs de justice, futurs magistrats, cette formation vient à point nommé.

Ce module renforce nos capacités en matière de prévention et de lutte contre la corruption », a déclaré le délégué.

Cette phase expérimentale sera également implémentée à l'École des greffes de l'INFJ et à l'École nationale d'administration (ENA).

Written by Christian Binaté

« Si Ouattara se fâche au point de maudire les fonctionnaires ivoiriens, ils en paieraient les frais » – Said Penda

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