VIH/SIDA en Côte d’Ivoire : baisse de 60% des nouvelles infections

Pierre N'gou Dimba réceptionne 131.100 doses de vaccins antipaludiques, R21- Matrix-M
Pierre N'gou Dimba réceptionne 131.100 doses de vaccins antipaludiques, R21- Matrix-M © Crédit photo Ministère ivoirien de la Santé

Le VIH/SIDA en Côte d'Ivoire connaît une baisse significative des nouvelles infections. Le ministre de la Santé, Pierre N'gou Dimba, annonce une réduction de 60% lors d'un événement à l'ONU.

Le en Côte d'Ivoire : les efforts du gouvernement portent leurs fruits. Le ministre de la Santé, Pierre N'gou Dimba, a présenté les progrès réalisés lors d'un événement parallèle à la 79e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, le 24 septembre 2024.

La Côte d'Ivoire a mis en place une stratégie de lutte contre le VIH/SIDA qui a permis de réduire de 60% le nombre de nouvelles infections. Le pays se positionne ainsi parmi les 10 nations d'Afrique de l'Ouest et du Centre avec les plus fortes baisses. De plus, le nombre de décès liés au SIDA a diminué de 71%.

Ces résultats placent la Côte d'Ivoire en tête des pays de la région ayant les épidémies les plus importantes et connaissant une forte baisse des nouvelles infections. Le pays a amorcé sa transition épidémiologique depuis 2018, avec un contrôle accru de l'épidémie de l'infection à VIH.

Un engagement international renforcé

Le ministre Pierre N'gou Dimba a souligné l'engagement de la Côte d'Ivoire dans le « multilatéralisme revitalisé » pour lutter contre le VIH/SIDA. Le pays a participé aux 6e et 7e reconstitutions des ressources du Fonds Mondial en 2019 et 2022.

La Côte d'Ivoire a également apporté une contribution volontaire de 515 837 euros (environ 338 367 258 F CFA) au budget de l'ONUSIDA. Le gouvernement s'engage à soutenir toutes les initiatives visant à mobiliser les États et les ressources nécessaires pour mettre fin au SIDA.

Une approche multisectorielle

Le ministre a annoncé une stratégie avancée intégrée et de nouveaux modes de financement domestique. Cette approche inclut le partenariat public-privé, la redynamisation du Fonds national et la revitalisation des fonds de solidarité dans les entreprises pour les maladies chroniques, incluant VIH, hépatites, cancers, diabète et hypertension.

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Les progrès réalisés sont le fruit d'efforts conjoints. Le gouvernement ivoirien, sous le leadership du Président Alassane Ouattara, a bénéficié du soutien de partenaires techniques et financiers. Le PEPFAR a investi près de deux milliards de dollars depuis 2004. Le Fonds Mondial a contribué à hauteur d'environ un milliard de dollars depuis 2003. Les agences des Nations Unies (OMS, ONUSIDA, UNICEF, UNFPA) ont apporté leur expertise. Des pays comme la France et l'Allemagne ont également soutenu la réponse nationale.

Le ministre Pierre N'gou Dimba a appelé à une mobilisation globale pour atteindre les objectifs de 2030. Il a souligné l'importance d'un engagement collectif des pays développés, des pays en voie de développement, des donateurs, des fondations philanthropiques et des organisations de la société civile pour soutenir durablement la lutte contre le VIH/SIDA.

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Written by Christian Aka

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