Mamadou Touré à Soro : « tu as voulu faire un coup d'Etat au Burkina. Aujourd'hui, c'est en Côte d'Ivoire. Ouattara est ton terminus. » Abi-Daman Koné répond.
Tu es allé bourlinguant sur les plateaux de télévisions étrangères investi de la laborieuse mission de convaincre l'opinion de la véracité du mystérieux coup d'État toujours objet de la risée internationale.
Tu n'as alors servi aux téléspectateurs avertis qu'hésitations, balbutiements et bégaiements, t'efforçant de démontrer la « flagrance délit » là où on attendait de toi de plutôt démontrer le flagrant délit, impératif dans le cadre de poursuites judiciaires contre des parlementaires.
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Relativement au coup d'État au Burkina Faso, il te faudra à la place de la justice burkinabé plus réservée, prouver l'authenticité des enregistrements sonores incriminant aussi bien Guillaume Soro que le Général Vagondo, alors aide de camp du président Ouattara cité dans le convoyage de fonds à destination des putschistes de Ouaga (même si vous avez la fort répugnante réputation de ne jamais assumer vos lâchetés, préférant les faire porter par des fusibles).
Aujourd'hui, aussi bien l'opinion nationale qu'internationale, retiennent dégoûtées du pouvoir RDR-RHDP, la récurrence des accusations tout aussi légères que suspectes de coups d'État portées contre l'opposition politique.
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Avant-hier, c'était contre les cadres du FPI en exil ; hier, c'était contre le PDCI-RDA dans l'affaire Mangoua Jacques ; aujourd'hui, c'est au tour du leader de GPS et ex-Président de l'Assemblée Nationale d'être indexé. Mais Guillaume Soro, subitement devenu putschiste parce que passé dans l'opposition, pourrait tout aussi s'avérer VOTRE TERMINUS.
