Affaire agrobusiness en Côte d’Ivoire, selon Ghislain D. responsable de souscripteurs, « des familles naviguent d’illusions en désillusions. »
Alors que le grand public a quasi oublié cette crise qui a attristé et éreinté des milliers de famille qui avaient investi leur épargne auprès de structures d’agrobusiness, nous apprenions que les responsables desdites structures avaient été libérés.
Des indiscrétions laissaient entendre qu’en réponse au courrier du principal incriminé, monsieur Christophe Yapi, reconnaissant ses torts et faisant amende honorable auprès du PR, celui-ci avait donné son accord pour un règlement à l’amiable de ce dossier.
Il fallait donc réunir les responsables des structures, obtenir qu’ils s’engagent dans un chronogramme de remboursement. Ce, sous le regard de l’administrateur séquestre nommé il y a plus de 2 ans par le doyen des juges d’instruction.
Des réunions sont donc tenues, supervisées par l’exécutif qui dans son virage social, consent à ce que les familles éprouvées puissent recouvrer des montants se rapprochant le plus possible de leurs investissements initiaux.
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Pourtant, un fait reste inexplicable. Le responsable de la structure principale qui a le plus de souscripteurs n’est pas convié à ces réunions. En effet, le mandat d’arrêt à son encontre demeure et empêche celui ci de pouvoir rentrer et respecter l’engagement formel qu’il a adressé au PR et dont on nous dit que le PR lui même serait favorable.
Qu’est ce qui explique qu’une décision du PR soit partiellement exécutée par l’administrateur séquestre et son missionnaire le juge séquestre?
Pendant ce temps, des familles naviguent d’illusions en désillusions.
Les souscripteurs de manière individuelle et collective ont à différentes reprises réclamé cette issue à l’amiable que le PR aurait accordé…
Il serait temps que clarté et empathie s’invitent dans cette triste affaire.
Ghislain D. responsable de souscripteurs.
