Après le 7 février 2020, « Gbagbo pourrait aller partout où il veut y compris en Côte d’Ivoire »

La Chambre de première instance I de la Cour pénale internationale a acquitté le 15 janvier 2019, Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé de toutes les charges de crimes contre l'humanité prétendument perpétrés en Côte d’Ivoire en 2010 et 2011.

Pour Steve Beko, il est temps pour tous les « GOR » de taire les querelles inutiles pour se concentrer sur la libération de Gbagbo le 6 février 2020.

Je vais essayer d'expliquer de manière terre-à-terre afin qu'on se comprenne tous.

– Le 15 janvier, et Blé Goudé ont été acquittés. Ça veut dire qu'ils ne sont pas coupables des crimes allégués par Fatoumata Bensouda. Et le juge a demandé leur libération immédiate.

– Le même jour, Fatoumata a fait appel de la décision de libération immédiate. Appel accepté par les juges qui ont assorti la libération de conditions restrictives.

– Le 16 septembre 2019, Bensouda a fait appel de la décision d'acquittement demandant en lieu et place un non-lieu.

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– Le 7 Octobre, Me Altit pour le compte du président Gbagbo, a déposé une requête auprès de la cour afin que les mesures restrictives soient levées. Il exige que son client puisse jouir de sa liberté de mouvement et d'action en attendant que les juges se prononcent sur l'appel de Bensouda.

– Pour faire simple, Me Altit dit aux juges : « comme vous allez prendre du temps pour analyser l'appel de Fatou et que les prochains rendez-vous sont jusqu'en juillet 2020, laissez mon client libre de rentrer dans son pays et de faire ce qu'il veut. Il reviendra le moment opportun pour participer à la suite du procès. Mais si vous le gardez ici, vous l'empêchez de participer à la vie politique de son pays. Ce serait donc une décision injuste puisqu'il est acquitté et donc innocent».

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– Le 6 & 7 Février, les juges vont donc se prononcer exclusivement sur la levée des restrictions imposées au président Gbagbo. Si l'avis est défavorable, cela ne changera rien à sa situation actuelle en attendant. Si au contraire il est favorable, il pourra aller partout où il veut, y compris en Côte d'Ivoire. Il pourra donc comme Uhuru Kenyatta être libre totalement en attendant le verdict final de l'appel de Fatoumata.

– En conclusion, le 6 Février sera un moment décisif pour la suite des évènements.

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Il est donc temps pour nous tous de taire les querelles inutiles pour nous concentrer sur l'essence de notre engagement.

J'ai confirmation que le président Gbagbo sera présent physiquement à l'audience du 6 février 2020. Alors nous nous devons aussi d'y être. Que chacun pose son jour de RTT. La mobilisation s'impose.

Written by Steve Beko

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