Martial Gohourou donne son point de vue sur la désignation d'un Comité de normalisation pour la FIF et la candidature de Drogba.
Que des drogbaphiles jubilent de la décision du bureau du Conseil de la FIFA de désigner un Comité de normalisation pour la FIF, je peux comprendre leur joie.
Mais que des acteurs du football ivoirien, autres que ceux qui appartiennent à la team du champion d'Europe 2012, se réjouissent de la nomination d'un Comité de normalisation pour la faîtière de la discipline reine, me paraît incompréhensible. Et pour cause, ces derniers doivent comprendre que si la FIFA tente de dépouiller l'organe de gestion du ballon rond local de ses prérogatives, c'est tout juste pour habiller L'ex-capitaine des Eléphants.
Et rien d'autre. En effet, la décision prise par l'institution basée à Zurich, en Suisse, hier jeudi 24 décembre 2020, sert à éviter à l'enfant de Niaprahio, les conditions fixées par le code électoral pour valider sa candidature. Si par extraordinaire l'association dirigée par Gianni infantino parachevait son coup de force, devant le TAS, elle ne s'arrêtera pas en si bon chemin.
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Et pour cause, elle bouclera sa stratégie en écartant tous les obstacles susceptibles de freiner l'avancée irrésistible de Didier Drogba dans sa quête du fauteuil du défunt locataire de la maison de verre de Treichville, Sidy Diallo.
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A toutes les personnes, qui n'appartiennent pas au camp de l'ancien buteur de l'Olympique de Marseille et qui dansent à cause de la nomination d'un Comité de normalisation pour la FIF, doivent se raviser, car la FIFA n'a agi que pour installer son protégé à la tête de l'instance dirigeante du football ivoirien. Ces derniers devront se rappeler que quand tu es bossu, et que tu assistes à l'enterrement d'un bossu, tu vois comment tu seras enterré à ton tour.
