3 présumés trafiquants d'ivoire ont été arrêtés dans la commune de Koumassi en Côte d'Ivoire avec en leur possession, 2 défenses sectionnées en 4 morceaux.
L'arrestation a été possible grâce à la collaboration des éléments de l'Unité de lutte contre la Criminalité transnationale organisée (UCT) et de la Direction de la police forestière et de l'eau (DPFE), avec l'assistance technique du projet EAGLE-Côte d'Ivoire.
Les trois présumés contrebandiers ont été arrêtés pour flagrant délit de détention, de circulation et de la commercialisation illégale de produits fauniques. Ils sont susceptibles d'être impliqués dans un réseau criminel international très sophistiqué, rapporte une note d'information transmise samedi à YECLO.com.
LIRE AUSSI: « Bus Rapide Transit »: la ligne qui relie Yopougon-Bingerville
Ils faisaient passer en contrebande, les ivoires d'éléphants à travers les frontières de la sous-région, notamment le Burkina Faso où le braconnage est effectué, ensuite l'acheminement vers le marché noir asiatique via Abidjan.
Mis aux arrêts le 11 octobre, les prévenus ont été aussitôt placés en garde à vue. Ils ont été déférés au parquet du tribunal d'Abidjan-Plateau le 16 octobre. S'ils sont reconnus coupables, ils risquent une peine de prison allant de deux à 12 mois assortie d'une amende de 3000 à 300.000 FCFA.
LIRE AUSSI: Frontière Côte d'Ivoire-Burkina: morts de 10 d'orpailleurs clandestins dans un éboulement
Un projet de loi plus dissuasif été validé lors d'un atelier organisé par le ministère des Eaux et Forêts. Une fois adoptée, un trafiquant d'ivoire pourrait par exemple désormais être puni d'une peine d'emprisonnement allant de 10 à 20 ans et d'une amende de 10 millions à 100 millions de francs CFA ou de l'une des deux peines pour toute infraction liée à la future législation.
