A'Salfo a dévoilé le jeudi 6 juin 2019, un Projet de réformes face la crise au Burida, devant le ministre de la Culture, Maurice Bandaman.
Pour A'Salfo, les réflexions sont une solution à ces crises à répétition au Burida, qui selon lui fait l'objet de critiques acerbes de certains artistes en raison des textes régissant la structure qui sont devenus « vétustes » et inopérants face aux défis actuels du numérique.
Le problème fondamental, dira-t-il, porte sur l'organisation des droits d'auteurs, depuis le recouvrement jusqu'à la distribution. Car, l'organisation actuelle ne peut pas permettre à cette instance de mieux organiser les droits d'auteurs. « Ce n'est pas dans la belligérance qu'on peut changer cela », a-t-il poursuivi. Il a suggéré notamment des réformes prenant en compte la réorganisation de la « copie privée » des œuvres artistiques, la mutuelle de la santé, les droits d'exécution publique et le droit voisin.
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La prise en compte des droits numériques devraient permettre de taxer la copie de certaines œuvres artistiques à travers le téléchargement, ce qui devrait renflouer les caisses du Bureau ivoirien des droits d'auteurs, en proie à une crise sans précédent.
Crise au Burida: A'salfo la solution
Après avoir reçu le document, le Ministre Maurice Bandaman à fait remarquer que même si tout n'est pas parfait au Burida, il se positionne aujourd'hui à la quatrième place en Afrique après l'Afrique du Sud, l'Algérie et le Maroc. »Tout n'est pas parfait au Burida. En 2011 avant mon arrivée, selon un audit, le Burida était endetté, en faillite et devait plus de 5 milliards Fcfa dont 4,35 milliards Fcfa de droits d'auteurs aux artistes, après une gestion faite par les artistes eux-mêmes de 2000 à 2010″, a-t-il confié.
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Avant d'ajouter que « De 2011 à 2018, le Burida est passé de 600 millions de Fcfa de recettes dont la moitié reversée aux artistes, à 3,5 milliards Fcfa de recettes à ce jour dont plus de un milliard reversé aux artistes. Avec ces efforts, le Burida est également passé à moins de 50 artistes bénéficiant des droits d'auteurs à plus de 200 artistes sur plus de 8 000 sociétaires aujourd'hui du Burida dont le Conseil d'administration est composé de 70% d'artistes ».