Abidjan, 25 nov 2020 – Des journalistes ont été instruits, mardi 24 novembre 2020, à Abidjan, sur les principes qui gouvernent le traitement de l’information liée aux violences basées sur le genre (VGB) lors d’un séminaire de renforcement des capacités, organisé par l’ONG Dignité et droits pour les enfants en Côte d’Ivoire (DDE-CI).
Dans le traitement de l’information, les journalistes sont invités au respect de quatre principes dans la lutte contre les VBG, à savoir la confidentialité, la sécurité, la non-discrimination, le respect de la victime.
Les VGB sont le viol, l’agression sexuelle, l’agression physique, le mariage précoce ou le mariage des enfants, le déni de ressources, d’opportunité ou de service et les violences émotionnelles ou psychologiques.
Par le biais des journalistes, porteurs de la voix du peuple, l’ONG voudrait informer ces femmes des possibilités de prise en charge au sein de l’organisation, des cas de viols et de violences sexuelles, a traduit la coordinatrice du centre sauvetage de l’ONG, N’Dri Affoué Edoukou, déplorant que “de nombreuses femmes victimes de violence préfèrent garder le silence”.
Un numéro vert, le 1308, est également opérationnel pour les cas de violences basées sur le genre.
En Côte d’Ivoire, près de ¼ des femmes en union a subi des violences physiques de la part de leur partenaire. Une femme sur 3 parmi celles âgées de 20 à 49 ans, a été mariée avant l’âge de 18 ans. 6% des hommes étaient en union en atteignant 18 ans, selon des données officielles du ministère de la Famille.
Le séminaire de renforcement des capacités des journalistes sur les violences basées sur le genre a bénéficié de l’appui du ministère de la Femme, la Famille et de l’Enfant et du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA).
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