Le 06 août 2020 au quartier Libreville de Divo, après une dispute à la maison, dame K. Elise, tue son mari à coup de pilon et de bouteille.
Aux environs de 21H00, ce vendredi 06 août 2020, la police du 1er arrondissement reçoit un appel, dénonçant un crime qui vient d'être commis au quartier Libreville, non loin d'un célèbre bar. L'on trouve au domicile du couple le corps, baignant dans une mare de sang, de Kouakou Kan Michel, né en 1968.
Selon des témoignages de parents et d'amis du couple, ce vendredi, aux environs de 18 heures, une dispute a éclaté entre le couple, dont le mari tient un bistrot de boisson frelatée, dénommée ‘'Koutoukou'', dans la cours du domicile.
L'ami du couple, Bibi Roger, explique que c'est en sa présence que dame K. Elise, a accusé son mari d'avoir tué son frère, Jules, habitant dans une autre localité. « Aussitôt, continue Bibi, nous avons, moi et d'autres amis présents, appelé la famille d'Elise, qui a démenti la mort du frère. Nous avons eu le frère lui-même au téléphone et l'avons mis en contact avec Elise pour qu'ils échangent », a souligné Bibi Roger.
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Mais, en dépit de ces échanges avec sa famille et son frère, dame K. Elise, vendeuse d'attiéké et poisson, rétorque quelque temps après qu'il s'agit d'une mise en scène des amis de son mari pour la rassurer.
Après 20H00, précise-t-on, alors que les amis sont partis et la plupart des clients du bistrot également, dame K. Elise revient à la charge quand elle se retrouve seule avec son mari. Et pendant que celui-ci lui faisait dos, elle lui assène un coup de pilon à la nuque. Une fois son mari à terre, elle fracasse une bouteille sur le front de celui-ci, prend l'un des tessons de la bouteille brisée pour arracher un œil du mari, avant de planter le tesson dans l'autre œil, tuant sur le champ la victime.
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Son forfait accompli, la présumée meurtrière change ses habits maculés de sang et va chez une amie du couple, dans le même quartier, pour expliquer qu'elle vient de tuer son époux. La police est alors alertée, et elle part interpeller dame K. Elise. Dimanche, le frère dont elle décriait la mort est arrivé à Divo et lui a rendu visite au poste de police, où elle est en garde à vue.
