Drame de Ouangolo : Ce qui s’est réellement passé, voici les premiers éléments de l’enquête

Adeline Bah avait été maîtrisée par des badauds avant l'arrivée de la police
L'une des trois filles tuées par leur mère

On en sait un peu plus sur ce qui s'est réellement passé à , au quartier Lanviara, hier, lors du triple infanticide attribué à une mère Adeline Bah, le maire de la commune, Moussa Toungara (RDR) revient sur les circonstances exactes du drame de Ouangolo.

Monsieur le maire, quelles sont les circonstances du drame survenu, dans votre ville, Ouangolo, le mercredi 28 mars 2018 ?

Il faut d'abord dire que c'est regrettable. On a été informé par le fils du propriétaire de la cour qui a crié lorsque la dame était en train de poursuivre la femme de ménage qui est chez elle, après avoir fini de tuer ses trois enfants. C'est en à ce moment que la population est intervenue et a fait appel aux forces de l'ordre. Mes conseillers se sont alors rendus sur les lieux.

Vous êtes en train de nous dire qu'après son triple infanticide, la mère a aussi essayé de tuer la fille de ménage ?

Oui effectivement. Mais la fille de ménage est un peu plus âgée que les enfants, de ce fait, elle s'est défendue et a fui en criant. Le fils du propriétaire de la cour qui étudiait dans sa chambre a entendu les cris et est sorti. Lorsqu'il a vu la dame avec le couteau en main, il a également crié et les gens sont venus arracher le couteau des mains de celle–ci et sauver la fille de ménage.

Quelles sont les raisons qui ont conduit à ce drame ?

Pour le moment, on ne peut pas vous dire quelque chose. Parce que la dame et son mari sont aux mains de la police. Donc, je pense qu'ils sont en train de les interroger. C'est après que nous pourrons vous dire réellement ce qui s'est passé.

Quelle est la situation dans la ville en ce moment ?

Actuellement ça va. Lorsque l'information s'est propagée dans la ville, la population était excitée. Donc, je remercie les forces de défense et de sécurité, le préfet, tout le monde s'est mobilisé et je pense qu'avec l'appui de la chefferie, le chef de terre, la notabilité, le chef des dozos, on a pu parler aux jeunes gens que je veux aussi remercier parce qu'ils ont compris. Car ils voulaient tuer la dame. Ils ont  même demandé que la police la leur livre pour qu'ils la brûlent.

L'arme du crime est un couteau de cuisine

Grâce à l'intervention de tout ce monde ils se sont calmés. Parce qu'il y a avait des milliers de personnes devant la cour qui voulaient la peau de la dame. Je remercie une fois de plus les forces défense et de sécurité qui ont fait un travail professionnel en exfiltrant la dame et le monsieur.

Est-ce que la dame avait des antécédents de maladie ? Dans quel état de santé se trouvait-elle ?

D'après les informations, ses réactions n'étaient pas normales dans ces deux jours. Il y a mon conseiller qui a même interrogé le mari avant qu'il ne parte au commissariat. Le monsieur voulait se suicider. Ils sont avec le commissaire, ils vont prendre le temps de bien les interroger, après cela on pourra vous dire ce qui s'est passé.

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