Le prélat catholique ivoirien a t-il toujours été partisan ? Selon le Camerounais Saïd Penda, ce prélat ivoirien a fermé les yeux sur les crimes de Gbagbo.
Le problème avec l'attitude adoptée par l'Église catholique, ce n'est pas qu'elle ait ou non le droit de se prononcer sur des questions politiques. Loin s'en faut ! Elle en a totalement le droit, puisque l'Église est dans la cité et tout ce qui touche à la vie de la cité l'intéresse forcément.
Le problème, le seul problème, c'est que contrairement aux autres Églises en Afrique, le prélat catholique ivoirien a toujours été partisan. Il a fermé les yeux sur les crimes abominables de Gbagbo, l'ancien séminariste, et participé à sa prise du pouvoir dans des conditions que le criminel de guerre ivoirien qualifiait lui-même de peu orthodoxes ; avec au passage, un pacte signé entre Gbagbo et Gueï sous la houlette du chef de l'église catholique, Mgr Agré.
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A l'opposé des autres Églises catholiques africaines connues pour leur attachement à des valeurs et leur contribution dans les luttes démocratiques en Afrique (RDC, Congo Brazza, Bénin, Togo, Cameroun, etc), le prélat catholique ivoirien s'est plutôt illustré dans son soutien diabolique et sa relation incestueuse avec le régime barbare de Gbagbo.
En reconnaissance à leur impartialité et leur contribution dans les luttes démocratiques, les prélats ont présidé les fameuses conférences nationales dans les pays sus-mentionnés où ces assises ont été tenues.
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Mais en Côte d'Ivoire, l'Église catholique, le prélat (à ne pas confondre avec les fidèles catholiques qui ne se reconnaissent pas dans leurs actes) s'est illustré de la plus sinistre des manières : en livrant le général Gueï qui avait trouvé refuge dans une cathédrale et, dans certains cas, en étant les yeux et les oreilles des escadrons de la mort qui ont massacré des milliers d'opposants sous Gbagbo.
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Si elle avait la moindre des dignités, cette église-là, avec à sa tête ce prélat indigne qui se soucie plus du devenir des bourreaux que des larmes des victimes, la fermerait … à jamais !
