Les populations d'Abengourou qualifient la décision d'historique, sage et salutaire après l'annonce de Ouattara pour sa non-candidature en 2020.
« La décision du président de la République de ne pas se présenter à un prochain mandat est salutaire. Je pense qu'il a raison, sa décision est historique, son honnêteté en politique est à saluer », a déclaré Essoh Narcisse chef de communauté à Abengourou.
Jean-Luc Ouattara Kalifa professeur au lycée moderne d'Abengourou soutient que la décision du président Alassane Ouattara est aussi historique parce que « de mémoire d'homme au niveau des mandatures présidentielles en Côte d'Ivoire, je n'ai pas encore vu cela », a-t-il fait remarquer. Il estime que le Président Ouattara est rentré par la grande porte et il sort par la grande porte. Aussi a-t-il encouragé « tous les octogénaires présidents » en exercice en Afrique à suivre l'exemple du président ivoirien.
Ahi Kouassi Arnaud agent commercial félicite le président de la République qui a accepté de ne pas briguer un troisième mandant comme il avait promis lui-même de laisser la place à une nouvelle génération plus jeune. « Et donc tous les vieux ne doivent plus se présenter comme le président » a-t-il dit.
Le guide religieux Waf Koné Adama Cheick Soufi à Abengourou pense que l'acte du président Ouattara donne la force à la paix et à la démocratie. « Cela va permettre aux autres chefs d'État qui viendront après le président Alassane Ouattara de suivre l'exemple, et souhaitons que la paix et la réconciliation soit totale en Côte d'Ivoire », a imploré le serviteur de Dieu.
Kouamé Jean-Baptiste, un cadre de la région, estime que la décision du président Ouattara est une belle leçon de démocratie à laquelle personne ne s'attendait. « Là, où on ne s'attend pas Ado trouve la solution. Tout le monde prédisait des élections avec de fortes tensions et une crise post électorale, voici que le président Ouattara indique la voie de la démocratie, de la transmission pacifique du pouvoir et de la stabilité de notre pays ».
Quant à Aboulaye Sanogo enseignant de son État « la décision du président de la République ne me surprend pas. Je m'y attendais, je le disais souvent ici aux amis. Jusqu'à preuve du contraire, il n'avait pas dit qu'il était candidat et connaissant l'homme, je savais qu'il n'allait pas se représenter », raconte Aboulaye Sanogo.
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Pour lui, le président Ouattara rentre dans l'histoire. « Il vient de prouver qu'en Afrique, on peut gouverner et passer le flambeau aux nouvelles générations sans heurt et sans guerre », soutient-il avant de poursuivre « ça, c'est une première et une leçon aux autres chefs d'État qui s'accrochent au pouvoir ».
« C'est dans l'ordre des choses, le président a tout simplement respecter la constitution et les règles définies parce que la constitution ne lui permet plus d'être candidat », a rappelé Adama Traoré un cadre de banque qui tient cependant à saluer « la décision honnête et responsable » du président Alassane Ouattara.
Maxime Ossohou, leader d'une association de jeunesse à Abengourou, insiste sur le fait que la décision du président ivoirien est « sans conteste » une leçon de sagesse aux autres chefs d'État qui changent la constitution pour se maintenir au pouvoir en créant l'instabilité. Il souhaite pour le pays, une nouvelle génération « par forcément les jeunes, mais une nouvelle génération d'hommes politiques qui peuvent diriger et préserver la paix et la stabilité ».
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« Pour nous, c'est une décision digne. Nous sommes fiers du président Ouattara et demandons que les autres chefs d'État du continent prennent un peu l'exemple sur lui pour qu'il ait des petits signes de démocratie en Afrique », a affirmé Koné Mamadou professeur de lycée tout en souhaitant une bonne retraite au président Alassane Ouattara.
