Serge Bilé, journaliste Franco-Ivoirien, se prononce sur la candidature de Ouattara validée par le Conseil Constitutionnel.
Quand un président de la République viole la Constitution d'un pays, manque à sa parole et choisit lui-même ses adversaires, il est évident qu'il ne respectera pas le résultat des urnes.
Et si en plus d'être un tricheur c'est un menteur qui dit, les jours pairs, que son prédécesseur est un citoyen comme les autres, et les jours impairs, que ce même prédécesseur a un statut particulier en tant que membre de droit du Conseil constitutionnel, c'est que ce président est tombé bien bas.
Je ne regrette pas d'avoir, il y a dix ans, au nom de mes principes, combattu celles et ceux qui lui déniaient le droit d'être candidat en arguant de sa nationalité « douteuse », mais je dois à la vérité de reconnaître que cet homme est dorénavant le plus grand diviseur commun et, qu'après avoir troqué l'ivoirité pour un autre concept d'exclusion qu'est le rattrapage ethnique, il met aujourd'hui ce pays en grand danger » a déclaré Serge Bilé, Journaliste Franco-Ivoirien, ce mardi 15 septembre 2020, sur sa page Facebook.