Crise à l'école et à l'université. Voici le Communiqué du Front populaire ivoirien (FPI).
Depuis quatre semaines, l'école ivoirienne est en crise, tant au niveau du primaire, du secondaire que du supérieur. A tous ces niveaux d'enseignement, les revendications des syndicats portent essentiellement sur l'amélioration de leurs conditions de vie et leurs conditions de travail.
En lieu et place d'une recherche de solutions concertées à ces revendications légitimes, le gouvernement procède à des intimidations, des interpellations, des arrestations et à des incarcérations. C'est dans ce contexte que le FPI apprend l'arrestation et l'incarcération à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca), de M. Kouassi Zamina Johnson, secrétaire général de la Coordination nationale des enseignants du supérieur et de la recherche (CNEC).
A lire aussi : Un an de grève de la CNEC : « Le président de l'université de Cocody est l'inspirateur des violences » (Sylec)
Le FPI, attaché à la liberté syndicale et aux libertés fondamentales, de façon générale, condamne avec fermeté l'arrestation des leaders syndicaux et demande leur libération immédiate et sans conditions. En ces moments difficiles, le FPI assure tous les enseignants victimes de violation flagrante de leurs droits fondamentaux de sa solidarité et de son soutien.
Le FPI appelle, par ailleurs, le gouvernement à créer les conditions de la paix dans le système éducatif en rapportant toutes les décisions de suspension et de révocation visant les leaders syndicaux.
Fait à Abidjan, le 20 février 2019
La Secrétaire Générale et Porte-Parole du Parti