Feutre à la place de stylo indélébile, manque de tampons, tablettes défaillantes : 8 ans après, Bakayoko continue d’organiser des élections « wouya wouya »

Le Representant Special du Secretaire General des Nations Unies pour la Cote d'Ivoire Young Jin CHOI avec le corps diplomatique ont vite les bureaux de vote du lycee Mami Fetai de bingerville, Lycee technique de cocody, Centre d'education sociale d'Abobo pour voir le procesus de vote .

L'élection des conseillers municipaux et régionaux ce 13 octobre 2018 a lieu avec de gros problèmes techniques. Municipales et régionales en Côte d'Ivoire.

Les bureaux de vote ont ouvert dans le calme ce samedi 13 octobre 2018 sur toute l'étendue en Côte d'Ivoire. Quelque six millions d'électeurs sont appelés à élire leurs conseillers municipaux et régionaux, mais de gros problèmes techniques ont été constatés dans plusieurs endroits.

Notamment le manque d'encre et le retard avec lequel certains bureaux ont ouvert. A , l'on a constaté des dysfonctionnement inacceptables dans certains bureaux de votes sans oublier le retard constaté. Notamment l'Epp anouanzé à derrière Rail qui a ouvert ses portes à 9 heures à cela s'ajoute le manque de tampons. « Ici, les tablettes électroniques ne fonctionnent pas parce que la n'a pas bien formé ses agents car ils ne maîtrisent pas le système. Ils utilisent seulement le listing », affirme Sékongo.


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Au lycée moderne la Colombe de le mal est plus profond. Là-bas, il n'y a pas d'encre indélébile, ni de stickers, ni de tablettes. C'est le même constat à Abobo Anador, « je viens de voter à Abobo Anador. Il n y a pas d isoloir », fait savoir un électeur que nous avons rencontré. « La CEI est en train de boycotter les élections. Il est bientôt 10 heures et il n'y a pas d'agent de la CEI dans les bureaux de vote de Port-Bouët école Bad Anani et Port-Bouët Sipim », fait remarquer un autre électeur.

Il y a aussi le phénomène du convoyage électoral appelé aussi ‘'bétail électoral'' auquel nous avons assisté qui n'est pas nouveau en soi. En effet, des candidats, pour se doter d'un bétail électoral, convoient, massivement, et souvent par vagues, les électeurs d'une localité donnée vers leur propre circonscription électorale. Ces citoyens en âge de voter sont amenés à s'inscrire sur la liste électorale.

Le jour du scrutin, le parrain-candidat les déplace, dans un mouvement tout à fait impressionnant, vers les centres de vote. Ils constituent une bonne réserve pour les candidats. Bien sûr, la pratique du convoyage des électeurs à un coût matériel et financier, mais mis en rapport avec l'enjeu du gain électoral, nombre de candidats n'hésitent pas à délier la bourse.

Il est inadmissible qu'après 8 ans d'organisation d'élections, Youssouf Bakayoko, président de la CEI fasse vivre aux électeurs, de telles irregularités. Un amateurisme suspect qui continue de poser la question de la transparence dans la gestion des fonds des élections.

Karina Fofana

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Written by Karina Fofana

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