Gnamien Yao à propos des élections locales : « Personne ne pardonnera au PDCI, la politique de la chaise vide »

Gnamien Yao et Henri Konan Bédié
Gnamien Yao et Henri Konan Bédié

Déclaration de à propos des élections locales. Pour le grand conférencier du PDCI, « personne ne pardonnera au PDCI, la politique de la chaise vide ».

Pour répondre à cette question, j'ai choisi de puiser dans l'histoire du PDCI-RDA, notre Grand Parti, pour expliquer aux jeunes qui n'ont pas connu les années de la lutte émancipatrice du Président et de ses valeureux compagnons et rappeler à nos anciens, s'il en était encore besoin, qu'une élection à laquelle le Parti est autorisé à participer se perd ou se gagne avec ses idées. Aucune élection n'étant gagnée ou perdue d'avance !

Et, croyez-moi, depuis le Président Félix Houphouët-Boigny jusqu'au Président Henri Konan Bédié, perdre une élection pour le PDCI-RDA, n'a jamais été et ne sera jamais une catastrophe pour le PDCI-RDA, pour ses militants, ses dirigeants, au point de nourrir l'intention de brûler la Côte d'Ivoire moderne que le sang de ses valeureux martyrs des années 1950 dont les corps reposent dans la Dignité à Bouaflé, et , a contribué à façonner et à construire intelligemment.

C'est parce que le PDCI-RDA sait gagner des élections, c'est bien parce que notre Grand Parti sait aussi perdre des élections que le peuple de Côte d'Ivoire, reconnaissant, lui a assuré par le renouvellement successif de sa confiance une longévité qui fait pâlir d'envie tous ses adversaires politiques dont le seul agenda caché est de le voir disparaître de la scène politique nationale depuis 1945 jusqu'à nos jours.

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Le PDCI-RDA ne disparaîtra jamais pour la raison évidente que depuis les élections à la constituante de 1945, jusqu'à nos jours, son amour profond de la paix et de la stabilité, sa foi inébranlable en l'alternance qui bonifie toute démocratie, et élève l'Homme avec grand « H » dans ce qu'il a d'humain, son désir de ne jamais avoir recours à la force brutale des armes pour conquérir le pouvoir d'Etat ou se maintenir au pouvoir d'Etat, n'ont jamais été remis en cause en dépit de la position qu'il a été contraint par la force d'occuper en 1999 ou même par les revers électoraux subis ; ne l'oublions pas.

« Et, croyez-moi, depuis le Président Félix Houphouët-Boigny jusqu'au Président Henri Konan Bédié, perdre une élection pour le PDCI-RDA, n'a jamais été et ne sera jamais une catastrophe pour le PDCI-RDA »

Alors questions !

En dehors de la participation à des élections dont aucune personne n'est sûre de sa bonne organisation et de son issue, comment le PDCI-RDA espère-t-il un jour revenir au pouvoir d'Etat dont les prémisses sont le contrôle de certaines localités, qu'elles soient municipales ou régionales ?

Que serions-nous devenus, nous militants du PDCI-RDA, si le Président Félix Houphouët-Boigny, cédant au découragement, se montrant peu combatif parce que trahi et abandonné par la plupart de ses compagnons de lutte, que je ne citerais pas pour respecter leur mémoire ? Que serions-nous devenus si face à l'adversité du moment, le Président Félix Houphouët-Boigny avait abdiqué en ne se rendant pas à Bamako en terrain hostile en 1946, pour répondre à l'appel de l' noire ?

Que serions-nous devenus si le Président Henri Konan Bédié, Président du PDCI-RDA, avait refusé de revenir de son exil forcé parisien ce 15 octobre 2001 alors que les conditions sécuritaires n'étaient pas réunies pour répondre à l'appel de la nation, lors du forum sur la réconciliation nationale ?

Que serait devenu le PDCI-RDA, si, au motif qu'il y avait les armes qui menaçaient des voix discordantes, les Gnamien Yao, Jean-Marie Ahoussou Kouassi, , Valérie Yapo, , Metch Adjé Silas, Saouré Brou Gaston, N'Gbain N'Guessan, Tanoh Marthe Akissi, Etien Octave, Fah Touré, Vamé Doumbia, Stéphane Kassi, Yves Cacao, Koffi Yao Alexis, Renée Kangah Marguérite, Zézé Koffi Justin Roland, et j'en passe, avaient refusé de donner de la voix pour la défense du PDCI-RDA après le coup d'Etat de 1999 ?

Que serait devenu le PDCI-RDA, si au motif que nos candidats à la Présidentielle de 2000 avaient vu leurs dossiers rejetés, nous avions boycotté les élections locales (législatives et les municipales et départementales) après le coup d'Etat de 1999 ?

Les temps que nous vivons sont à la déstabilisation du PDCI-RDA, notre grand Parti. Une telle ambiance ne doit surprendre personne dans la mesure où tous les indicateurs montrent que le PDCI-RDA est redevenu comme dans les années 1950, le seul Parti capable de fédérer tous les autour d'un projet de société qui garantit l'égalité des chances et la justice sociale, en un mot autour de la Paix.

Dans ces conditions, c'est tout à fait normal que le combat politique que mène le PDCI-RDA devienne difficile et qu'il rappelle les luttes héroïques menées intelligemment et savamment par nos illustres devanciers.

Dans sa marche vers le progrès, vers le développement, le PDCI-RDA a toujours connu des tensions et des contradictions internes et externes depuis sa création jusqu'à nos jours (l'apparentement, le désapparentement, la gestion du coup d'Etat, la gestion de la rébellion armée en 2002, la gestion du , le rapport avec le Parti unifié,…) . Jamais il n'a cédé au découragement.

Avec ce que nous vivons aujourd'hui, nos ancêtres et nos enfants ne pardonneront à personne d'entraîner le PDCI-RDA dans un jeu auquel il n'est pas habitué : la politique de la chaise vide et de la terre brûlée.

De mémoire d'historien politique, spécialisé dans l'histoire politique du PDCI-RDA, jamais le Parti n'a boycotté une élection à laquelle il est autorisé à participer. Les seules fois où une telle attitude a été observée, c'est en 2000 lorsque tous nos candidats ont été privés d'autorisation d'être candidats à la présidentielle à laquelle ils avaient pourtant postulé.

Excellences, Mesdames, Messieurs,

Chers Militantes et Militants,

Depuis la création du PDCI-RDA en 1946, le multipartisme ne lui a jamais fait peur. En d'autres termes, aucune élection ne peut faire peur à notre Grand Parti, le PDCI-RDA. Pour ceux qui l'auraient oublié, c'est le lieu de rappeler que « la Côte d'Ivoire, notre pays, a connu le multipartisme à l'aube de sa lutte contre l'oppression politique. »

Le Président Félix Houphouët-Boigny, lui-même, convaincu que « tant que nous serons sur la terre des Hommes, ceux qui ont le pouvoir useront de la division pour régner ; c'est une règle d'or », n'a jamais cédé ni à la provocation, ni au découragement quand on a tenté de l'opposer à ses propres frères et sœurs dans le seul but de l'éloigner de la vraie lutte qui vaille : la lutte contre l'oppression économique et politique, au point de boycotter des élections auxquelles son Parti a été autorisé à participer même s'il avait des doutes sur la neutralité de l'organisateur.

Depuis que la volonté du Président Henri Konan Bédié de reconquérir le pouvoir d'Etat perdu en 1999, s'est clairement exprimée avec son caractère non négociable cette fois-ci, parce que le moment était devenu propice, tous ceux qui ont intérêt à ce que la victoire du PDCI-RDA se concrétise doivent absolument se mettre au-dessus de la mêlée pour comprendre et enseigner au plus grand nombre que ce n'est qu'à travers la participation effective à toutes les élections, qu'elles soient locales ou générales, que le PDCI-RDA prouvera au peuple de Côte d'Ivoire qu'il a encore un projet novateur pour lui et qu'il doit lui renouveler sa confiance.

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En souvenir à tous nos devanciers, les emprisonnés pour le PDCI-RDA, d', de Grand-Bassam, en souvenir à nos morts de Bouaflé, de Dimbokro, de Séguéla, en souvenir à nos fonctionnaires révoqués, en souvenir à nos commerçants ruinés, en souvenir à nos chefs fidèles au PDCI-RDA révoqués et humiliés, de l'époque coloniale ; par solidarité à tous les militants et militantes du PDCI-RDA qui vivent en ce moment le Martyre, au point de se renier, nous devons absolument accepter notre part de sacrifices.

« tant que nous serons sur la terre des Hommes, ceux qui ont le pouvoir useront de la division pour régner ; c'est une règle d'or »

Accepter sa part de sacrifice, c'est prendre part à toutes les élections auxquelles le PDCI-RDA a été autorisé à participer, malgré les intimidations, les menaces et les obstacles de toutes sortes, auxquels notre sens du devoir et de la responsabilité est confronté, notre foi inébranlable en la Paix et en la démocratie sauront constituer des remparts et des boucliers pour le peuple de Côte d'Ivoire,  qui n'attend que le PDCI-RDA, pour se remettre des traumatismes subis suite à l'intrusion de la violence dans le débat politique en Côte d'Ivoire.

Pour cela, il nous faut dès maintenant démontrer au peuple de Côte d'Ivoire que jamais les militants du PDCI-RDA ne le décevraient. Mieux, jamais, ils ne sauraient trahir la force de résistance de leurs devanciers dont le Président Henri Konan Bédié, Président du PDCI-RDA demeure un des plus grands symboles.

Le 13 octobre 2018 est l'occasion rêvée pour les militants du PDCI-RDA de rappeler au monde entier que c'est bien ce Parti, le fondateur de la Côte d'Ivoire moderne et qu'en aucun cas, sa légitimité historique ne peut être abandonnée au motif d'intimidations, de menaces, de surenchères politico-juridico-sociales.

Le 13 octobre 2018 offre au PDCI-RDA, parti de Paix, de Justice et de Dialogue, l'opportunité de démontrer par la participation et la mobilisation exemplaires et pacifiques de ses électeurs, qu'il est le seul Parti au monde capable de pardonner ce qui est impardonnable pour les autres, et qu'à force de tolérance et de patience, sa victoire à la présidentielle de 2020 se construira pour le Grand bonheur du peuple de Côte d'Ivoire.

Le 13 octobre 2018 est donc une très belle occasion pour le PDCI-RDA de témoigner sa reconnaissance et son infinie gratitude à ses fils et filles, militants et militantes, sympathisants et sympathisantes, dignes dans l'adversité pour avoir  accepté librement et courageusement, et de jour, de s'investir, d'investir le terrain politique difficile actuel, d'investir leurs deniers précieux, d'hypothéquer parfois même leurs acquis sociaux, pour défendre les couleurs de leur famille politique qui leur a déjà accordé son onction totale.

Le Président Félix Houphouët-Boigny et ses illustres compagnons, de là où ils se trouvent leur en savent gré ! Ils les bénissent et sauront les accompagner à la victoire finale !

Les Militants et Militantes du PDCI-RDA, mobilisés autour du Président Henri Konan Bédié, Président du PDCI-RDA, doivent ainsi renouveler leur engagement et leur détermination à demeurer fidèles à la mémoire des fondateurs du PDCI-RDA et des bâtisseurs de la Côte d'Ivoire moderne, en allant les soutenir et les voter massivement, sans peur aucune, pour que ne s'éteigne jamais le PDCI-RDA.

A notre avis, de l'avis du Grand Conférencier du PDCI-RDA que je suis, le 13 octobre 2018 est une belle opportunité offerte à l'ensemble des électeurs ivoiriens en plus des électeurs du PDCI-RDA de prouver leur attachement à la Paix et à la Démocratie en allant voter massivement pour les candidats du PDCI-RDA dans leurs circonscriptions respectives, parce qu'en définitive, ceux-là sont véritablement des citoyens qui aiment leur pays, qui aiment leur Parti, qui aiment la Patrie.

Le PDCI-RDA, nous en sommes convaincus, ne les décevra pas !

Tous donc aux urnes le 13 octobre 2018 pour donner une chance à la démocratie pluraliste dans notre pays, à la démocratie participative dans notre pays, à la démocratie tout court pour espérer parvenir dans la paix à la lutte contre toutes les formes d'oppression, visibles ou invisibles, ouvertes ou sournoises d'où qu'elles viennent!!!

Longue vie au PDCI-RDA

Longue vie au Président Henri Konan Bédié,

Le PDCI-RDA vivra, vivra et vivra !!!

Fait à Abidjan, le 23 septembre 2018

Dr. GNAMIEN Yao, Grand Conférencier du PDCI-RDA

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Written by Elvire Ahonon

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