Interrogé par le journaliste ivoirien résident aux Etats-Unis, Jacques Roger, sur sa radio en ligne, Bertin Kouadio Konan (KKB) a dénoncé le double jeu d’Henri Konan Bédié, patron du PDCI. Ci-dessous, l’extrait de sa réponse donnée au journaliste. KKB parti unifié Bédié.
Malheureusement et encore une fois il faut le dire, Kobenan Kouassi Adjoumani porte-parole du PDCI, ne pouvait pas se permettre certaines dérives sans l’aval de monsieur Henri Konan Bédié. Adjoumani était dans cette logique par conviction, pendant que monsieur Bédié était dans une stratégie. Adjoumani a-t-il compris que monsieur Bédié était dans une stratégie qu’il fallait suivre son mentor ou rester dans sa conviction à lui ?
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Quand monsieur Bédié rencontre Maurice Kakou Guikahué ce dernier jubile, quand il rencontre Adjoumani, lui aussi jubile. Bédié a ce qu’il dit à Guikahué et ce qu’il dit à Adjoumani. Diviser pour régner. C’est lui qui les oppose, pour quel but ? Lui seul sait.
Toutes les fois où Daniel Kablan Duncan a été à des rencontres avec Alassane Ouattara et le Rassemblement des républicains (RDR), il a eu des rencontres au préalable avec monsieur Bédié qui avait donné son accord.
« Un chef de parti doit avoir une ligne claire, on y adhère ou on n’y adhère pas. C’est comme ça qu’on conduit un parti »
Les textes que Duncan lui proposaient étaient soumis à son amendement, à son appréciation. Donc, Duncan partait toujours à ces rencontres avec la certitude d’avoir un accord de précepte. Est-ce que c’est comme ça qu’on gère un parti ? Mais ça suffit ! Un chef de parti doit avoir une ligne claire, on y adhère ou on n’y adhère pas. C’est comme ça qu’on conduit un parti.
Propos retranscrits par Prince Beganssou
