Le CNTIG a initié la création d'un GTER, en vue d'adresser la problématique de la gestion des réseaux souterrains en Côte d'Ivoire.
Le groupe de travail sur les réseaux enterrés a permis la mise en œuvre d'une cartographie des réseaux enterrés du pays, leur mode de mise à jour ainsi que la réglementation et les bonnes pratiques relatives à l'enfouissement de chaque réseau souterrain sur le territoire national, notamment les fibres optiques, les câbles électriques et téléphoniques, les égouts, les canalisations d'eau (…).
Ces outils sont mis à disposition des entreprises pour réduire les surcoûts financiers et temporels relatifs au déplacement de ces réseaux qui nécessite chaque fois, la réalisation d'autres infrastructures du fait de la méconnaissance de leurs différents emplacements, indique le document.
Chaque année en Côte d'Ivoire les travaux d'installation à proximité des conduites souterraines créent de multiples endommagements sur les réseaux enterrés, du fait de la méconnaissance de la localisation de ces conduites.
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Les solutions du groupe de travail sur les réseaux enterrés vont implicitement contribuer à réduire les coupures d'eau et d'électricité, l'interruption inattendue des appels, dues aux déplacements des réseaux souterrains lors des différents travaux d'infrastructures, explique la note.
Les réseaux actifs enterrés sont aujourd'hui indispensables à l'assainissement des villes, au transport de l'eau, de l'énergie (électricité, gaz, carburant) et des données numériques (téléphone, internet, TV). Ils participent ainsi au développement économique des pays et améliorent la qualité de vie des populations.