L'ex-général Moussa Sinko Coulibaly a été entendu le jeudi 9 octobre 2019, à la gendarmerie de Bamako au Mali, pour des propos incitant à la révolte.
Moussa Sinko Coulibaly qui a démissionné de l'armée pour se lancer dans la politique, avait affirmé dans un Tweet « qu'il est impérieux de mettre fin à ce régime (malien) incompétent pour abréger la souffrance du peuple ».
Il réagissait à la suite des attaques des camps militaires de Boulkessi et de Mondoro, au centre du Mali, qui ont fait 38 morts parmi les militaires maliens. A sa sortie du camp de la gendarmerie, l'ex-général a maintenu ses propos, soutenant qu'il ne s'agit pas d'un appel à la rébellion.
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Plusieurs partis politiques d'opposition ont dénoncé la convocation de l'ex-général à la gendarmerie. Ainsi, la Solidarité africaine pour la Démocratie et l'Indépendance, parti dirigé par Oumar Mariko, a estimé que cet acte est « l'expression de la peur-panique qui s'est emparée du pouvoir de Ibrahim Boubacar Keita (chef de l'Etat du Mali) ».
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De son côté, la Ligue pour le Changement a affirmé que le régime d'Ibrahim Boubacar Kéita est dans une logique d'intimidation de toute l'opposition.
